RCA : bataille au sein de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, un groupe des frondeurs menace

Publié le 3 mars 2022 , 7:06
Mis à jour le: 3 mars 2022 4:56 pm

 

Bangui, 4 mars 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – À quelques jours du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, la majorité présidentielle est littéralement secouée par l’arrivée d’un groupe des frondeurs. Ce groupe, qui devrait réunir une trentaine de députés, entend faire son entrée au sein du bureau de l’Assemblée nationale, l’instance décisionnelle de la haute représentation nationale. Mais en faisant ceci, ces frondeurs  ont transformé le palais du peuple en champ de bataille.

Vous vouliez voir l’assembler, vous allez voir ce que vous  allez voir. L’équipe du député Évariste Ngamana contre celle du député YOLOGAZA Frédéric. Ce jeudi 3 mars, un blog privé a publié un article attaquant directement l’équipe du député YOLOGAZA Frédéric. Mais pour certains, on aura atteint le sommet de la méchanceté avec cet article de presse.

Évariste Ngamana, premier vice-Président de l'assemblée nationale. Photo Radio Ndékèluka
Évariste Ngamana, premier vice-Président de l’assemblée nationale. Photo Radio Ndékèluka

 

Selon cet article :

1er Vice-président : YOLOGAZA Frédéric : Ce nom n’est pas étranger pour les Centrafricains habitués par les frasques de cet « enfant terrible ». Affublé du sobriquet de « Al Capone », le nom du grand escroc du siècle. Il sied bien pour le cas de notre « 1er  VP » qui est un habitué des affaires louches. Nul n’ignore que ce faussaire multirécidiviste  a été pensionnaire de la célèbre prison camerounaise de New-Bell pour de petits larcins et autres délits.

Il rebelote en Centrafrique avec d’autres affaire de faux et usage de faux, faux en écriture et détournement en bande organisée sous le magistère de Bozizé pour se retrouver une fois de plus sous les verrous. Ce monsieur n’a pas bonne presse auprès de ses compatriotes puisqu’il est le destructeur des foyers conjugaux. Un de ses collègues qui est de surcroit ancien ministre a été l’une de ses victimes. Et c’est celui-là qui veut être le VP de l’AN ? Ce prétentieux n’a que le niveau d’un élève de CM1 et veut présider une importante Institution qu’est l’Assemblée nationale. Bien que financé par les caciques du pouvoir, il veut maintenant cracher dans les mains de ceux qui lui ont donné à manger. A cause de sa cupidité il s’est fait islamisé.

 

2e Vice-président : Bernard Dylla : Voilà un autre éternel insatisfait. Rien ne prédisposait celui-là à marcher sur le tapis rouge. Ce prêtre défroqué aux ambitions démesurées rêvait de devenir Premier ministre si jamais l’impossible se produisait avec l’accession de son Président Martin Ziguélé à la magistrature suprême de l’Etat.

 

4e Vice-président : Rachel Ngakola : Dès l’évocation de son nom, l’on ne peut se priver de pouffer de rire. Un rire jaune bien-sûr. Cette  douanière véreuse a oublié tout ce qu’elle a commis comme acte pour s’ériger aujourd’hui en donneuse de leçon lors des débats à l’Assemblée nationale ? Assurément c’est l’hommage du vice à la vertu. Les Centrafricains en encore en mémoire les frasques de cette dame qui à cause de l’accident de l’histoire de notre pays, est devenue la maîtresse d’un Premier ministre pendant ce régime anormal de la transition. Nul n’ignore que ce régime des grands prédateurs a fait beaucoup de mal à ce pays avec le grand scandale de l’histoire de la Centrafrique appelé communément « Angolagate ». Que dire du rôle qu’a joué Rachelle Ngakola qui était l’un des intouchables de l’époque ? Le pays a connu toutes les difficultés du monde du fait de la gestion scabreuse qu’elle a érigée en système de gouvernance en tant que Directrice Générale de la Douane. C’est d’ailleurs elle qui a instauré le système de bancorisation, ce phénomène consistant à prendre toutes les recettes de la douane dans un sac de banco où elle procèderait au partage du pactole entre elle et l’ancienne Présidente de la Transition avant que les miettes puissent se retrouver dans les caisses de l’Etat. Un véritable crime économique qui devait permettre aux auteurs de passer le restant de toute leur vie à la prison centrale de Ngaragba. Malheureusement la Centrafrique est ce qu’elle est, ils sont libres. Et dire que celle-là qui va briguer la 4è Vice-Présidence en charge des finances. Et c’est pour amener la bancorisation ou bien ? Cette dame qui traîne des casseroles fait partie des financiers de la CPC avec son mari Kamoun.

 

1er Questeur : Thierry Ndoyo : Voilà un autre petit prétentieux qui grâce aux petites erreurs de vigilance de son challenger Aristide Angouré, a réussi le coup de maître de frauder massivement dans sa circonscription. Un traître notoirement connu par ses amis du Sénégal où il a passé dix ans d’étude pour ne ramener qu’une licence en Sciences de Gestion qui est douteuse. Hier membre d’une association dénommée « Ne touchez pas à ma Constitution » proche de Martin Ziguélé qui luttait contre la révision constitutionnelle sous Bozizé. Il s’est vite retrouvé KNK après son arrestation à son arrivée à l’aéroport de Bangui. Après l’arrivée de la Séléka, il est le leader des jeunes qui ont organisé la marche de soutien au pouvoir Séléka à côté de Nguendet. Criblé des dettes et des crédits banquiers, le jeune Ndoyo veut entrer au bureau de l’Assemblée nationale pour profiter des privilèges afin de rembourser ses dettes. Il susurre qu’il se baignerait dans les trafics de pierres précieuses et la délivrance, des faux billets et de faux documents administratifs. Un danger public dit-on !

 

2e Questeur : Mme Sana née Salatou Amina : Une paysanne qui ne maîtrise pas pourquoi est élue député et se laisse manipuler par ses collègues. N’ayant aucune capacité de discernement, elle se dirige dans la direction du vent. Ancien marabout, la fonction de député lui est tombée sur la tête comme un cadeau du ciel. Elle est matrone dans sa circonscription et les électeurs lui ont fait confiance pour sa largesse. Elle est juste positionnée à la questure pour faciliter les siphonages que l’équipe entreprend d’y procéder une fois aux affaires. Elle n’a jamais mis pied à l’école et donc analphabète totale.

3 Questeur : Gbissigui Jean-Bernard : Ce quidam est un imposteur qui se fait passer pour un grand stratège alors qu’il n’en est rien. C’est lui qui est l’un des initiateurs de ce groupe de frondeurs qui veut concurrencer le bureau sortant. D’après des informations de sources crédibles, il aurait reçu une importante somme d’argent de la part de Karim Meckassoua l’un des patrons de la CPC pour contrer le bureau sortant qui n’arrange pas les affaires de cette rébellion. Et c’est lui qui se charge d’acheter ses collègues à la veille du renouvellement du bureau de l’AN. C’est un élément terrible à contrôler. Un brave élève de 2nd A qui se prend pour un énarque.

 

1e Secrétaire parlementaire : Konguere Ernest : Un grand roublard comme le qualifient ses collègues. Konguéré est un député corrompu et prêt à ventre son âme au diable pour des intérêts  mesquins. Il n’a jamais pris la parole lors des débats et autres interpellations. Pour lui, l’essentiel est d’avoir quelque chose dans sa cagnotte et le reste n’est rien. Un brave élève de 3è qui a été maître-parent avant d’être élu député. Un béni oui-oui sans personnalité qui change de couleurs à chaque occasion comme un caméléon. Il est dit qu’il traîne des casseroles depuis qu’il est élu député et accusé d’avoir cocufié  plusieurs personnalités.

2e Secrétaire parlementaire : Siallo Yvon : Voilà un autre bon à rien qui  grâce au hasard de la vie a pu se faire élire député dans sa circonscription de Ouango-Bangassou. Un ancien barman en France qui s’est illustré dans le vol des voitures. Tribaliste endurci, il doit son salut grâce au soutien de ses parents dont la plupart n’ont pas été loin dans les études. Il est même dit qu’il serait un grand tribaliste qui n’a pas l’étoffe nécessaire pour siéger au bureau de l’Assemblée nationale au poste qu’il convoite. Il s’est baigné dans le fétichisme pour se faire

 

3e Secrétaire parlementaire : Tiyangou Dorothée : Ancienne vendeuse des viandes boucanée et élue sous la bannière de l’UNDP, Tiyangou est le genre de ces députés qui sont facilement manipulables. Sortie du néant, cette dame veut se forger comme un leader femme. Malheureusement elle est intellectuellement limitée puisqu’elle est seulement titulaire d’un CEPE et d’une attestation en couture. Elle a eu la chance d’être réélue à cause de son petit camion qu’elle avait mis à la disposition de ses électeurs. Très cupide, Dorothéé Tiyangou est dans ce groupe de frondeurs suite aux fausses promesses qui lui sont faites par les leaders de l’opposition.

1er Membre : Balenda Marx Sylvain : C’est un autre parvenu qui a eu à manœuvrer aussi bien parmi les Séléka que les Balaka. C’est un client potentiel de la justice qui grâce à son immunité parlementaire se pavane comme si rien n’était. C’est une brave analphabète qui n’a jamais franchi la classe de CM2. Certaines informations laissent entendre qu’il serait un faux-monnayeur c’est-à-dire spécialiste de contrefaçon des billets de banque. Il n’est même pas aimé par ses collègues députés qui le trouvent très mesquins. Voilà cet individu qui veut être membre du bureau de l’Assemblée nationale.

 

2e Membre : Ducasse Ndotiga Carmel : Membre de la diaspora. Il est dit qu’elle est assistante sociale qui se charge de la garde des personnes de 3è âge. Emballée dans cette mésaventure par le député Dylah du MLPC, elle ne maîtrise pas le mobile de cette coalition. Mais s’y est adhérée au nom de l’appartenance ethnique. Positionnée comme 2è membre de leur fameux bureau, elle est juste là comme un bouche-trou. Candidate indépendant de la circonscription de Batangafo 2, elle a pu rempiler grâce au soutien de l’un de ses copains qui est commissaire à l’ANE aussi membre de la diaspora. Ducasse fait partie des députés manipulables à souhait. En dépit de son niveau d’élève de Terminale, elle peine à raisonner. Elle dit être candidate à contre gré. Ça veut dire ce que ça veut dire !

 

3e Membre : Kakara Dominique : Un autre faussaire patenté qui a passé un cycle court en menuiserie au lycée technique de Bangui. Il s’est converti comme vendeur à la sauvette au marché Pétévo. Avant de se consacrer à la vente de l’huile de palme entre Limbongo et la capitale centrafricaine. D’origine indépendante mais Kakara s’est révélé être un véritable prostitué politique, tantôt proche du MCU, tantôt proche du RDC. Il est très limité intellectuellement et n’a pas la capacité nécessaire pour siéger au bureau de l’Assemblée nationale. La plupart des leaders de l’opposition le considèrent comme un homme qui n’est pas crédible pour les avoir tous roulé dans la farine comme quoi il devait soutenir chacun d’entre eux. Ouf !

 

4e Membre : Vivien Gaba : Voilà un autre bras cassés, vendeur de stupéfiant. Un repris de justice connu par tous les Centrafricains vivant à Montauban une commune en France. C’est un membre d’une gang qui a fait parler d’elle dans cette ville française pour avoir sévi énormément. Il a abandonné l’école en classe de CE2 et parle même difficile français malgré qu’il ait passé plusieurs années en France où il a été exfiltré après avoir échappé aux griffes de l’ORCB sous la commande du Commissaire Louis Mazangué pour de multiples actes de braquage. N’ayant aucun diplôme, Eric Gaba exerçait dans une morgue comme brancardier avant d’être expulsé de France suite à des actes de viols sur mineurs. Grâce à son statut de député, cet individu soupir puisse qu’il bénéficie maintenant d’un passeport diplomatique qui peut lui permettre de circuler librement. Voilà cet individu-là qui veut être membre du bureau de l’Assemblée nationale.

 

Incroyable, quelle méchanceté !

 

 

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