quand Le Gouvernement centrafricain Organise son Propre Naufrage Financier sur Fond de Mensonges et de Mafia Russe

Un budget sous perfusion du FMI ou une manipulation du régime ?
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Le Conseil des ministres du 27 février 2025 a fait trembler les murs économiques du pays en révélant une situation financière inquiétante. Le Gouvernement centrafricain a tenté, une fois de plus, de justifier une politique d’austérité en affirmant qu’elle était dictée par le Fonds monétaire international (FMI), qui imposerait une réduction drastique des dépenses publiques.
Or, cette version présentée par le Gouvernement centrafricain est tout simplement une manipulation grossière. Le FMI n’a jamais demandé ces coupes budgétaires. Le véritable sujet abordé par l’institution concerne la réforme du secteur pétrolier, notamment la nécessité de réduire les prix du carburant, actuellement exorbitants en RCA. Pourtant, le Gouvernement centrafricain refuse catégoriquement d’appliquer cette mesure. La raison est simple : le secteur pétrolier est sous la coupe d’une mafia russe, en complicité avec le régime en place, qui tire des bénéfices considérables de la situation actuelle.
Ainsi, pendant que l’exécutif prétend adopter une politique d’austérité, il protège en réalité les intérêts d’un réseau opaque qui exploite les ressources du pays au préjudice du peuple centrafricain.
Des coupes budgétaires qui frappent les citoyens, pas les dirigeants
Le Gouvernement centrafricain a annoncé des réductions drastiques dans les dépenses publiques, mais en réalité, ces restrictions ne concernent jamais les privilèges du pouvoir.
Si des économies devaient être réalisées, elles devraient commencer par le budget de la présidence et du Gouvernement centrafricain. Pourtant, c’est tout le contraire :
- Le président multiplie les voyages à l’étranger, plusieurs fois par mois, avec des délégations pléthoriques.
- Chaque déplacement coûte au minimum 500 millions de francs CFA, entre billets d’avion en première classe, hôtels de luxe et per diem exorbitants.
- Ces voyages sont avant tout du tourisme politique, sans aucun impact pour le pays.
Au même moment, les infrastructures du pays sont laissées à l’abandon. Depuis 2016, aucun investissement significatif n’a été réalisé dans l’éducation, les routes, les ponts ou les hôpitaux.
- Les écoles sont délabrées, manquent de tables, de livres et d’enseignants qualifiés.
- Les routes sont impraticables, rendant les déplacements longs et coûteux pour la population.
- Le système de santé est en ruine, avec des hôpitaux sous-équipés, des médicaments en rupture de stock et une prise en charge inexistante des patients.
Alors que le Gouvernement centrafricain prétend vouloir limiter les dépenses, les véritables coupes touchent uniquement les services nécessaires, tandis que les élites continuent à gaspiller l’argent public sans la moindre retenue.
Un simulacre naufrage budgétaire organisé
Officiellement, le Gouvernement centrafricain justifie ces restrictions par la nécessité de respecter les critères macroéconomiques imposés par la CEMAC, notamment :
- Un déficit budgétaire ne devant pas excéder 1,5 % du PIB.
- Une limite d’endettement fixée à 70 % du PIB.
- Une masse salariale ne devant pas dépasser 35 % des recettes fiscales.
Pourtant, ces chiffres sont avant tout des écrans de fumée pour cacher une gestion financière chaotique. L’État ne dispose plus d’aucune marge de manœuvre et doit en permanence quémander des financements extérieurs.
Les mesures d’austérité annoncées par le Gouvernement centrafricain ne sont donc qu’une façade pour voiler le détournement massif des ressources du pays. Derrière le discours officiel se cache une gestion mafieuse, où les caisses de l’État sont vidées pour enrichir une minorité au pouvoir et leur patron russe Vladimir Poutine.
Le FMI, bouc émissaire d’un régime en échec total
Devant cette impasse économique, le Gouvernement centrafricain tente de manipuler l’opinion publique en faisant croire que le FMI impose ces restrictions budgétaires.
La vérité est ailleurs. Le Gouvernement centrafricain est en réalité en conflit ouvert avec le FMI après avoir refusé d’appliquer ses recommandations sur la baisse du prix du carburant. Au lieu d’admettre son échec, le régime cherche à faire porter la responsabilité de la crise au FMI pour détourner l’attention de sa propre corruption.
Pire encore, certains conseillers du Président ont publiquement insulté le FMI, engageant un bras de fer inutile avec l’institution. Aujourd’hui, ils tentent de faire croire que l’austérité leur est imposée de l’extérieur, alors que c’est leur propre politique d’opacité et de corruption qui détruit l’économie nationale.
Le but est clair : manipuler l’opinion pour faire porter la responsabilité du désastre économique à une entité étrangère, alors que le véritable effondrement du pays est instrumenté par le régime lui – même.
Un Gouvernement centrafricain qui ment pour couvrir ses échecs
Le discours officiel du Gouvernement centrafricain ne tient pas face aux faits. La prétendue austérité budgétaire est une vaste escroquerie politique, qui vise à protéger les intérêts du pouvoir tout en continuant à pressurer la population.
Si le gouvernement voulait réellement assainir les finances publiques, il commencerait par :
✅ Réduire les voyages inutiles du président et des ministres.
✅ Mettre fin aux détournements massifs de fonds publics.
✅ Investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures.
Au lieu de cela, le régime préfère accuser le FMI et imposer des coupes qui ne concernent que les services publics essentiels.
En réalité, cette politique d’austérité n’est qu’un prétexte pour cacher un immense détournement d’argent public, organisé par une élite corrompue qui pille les ressources du pays.
Le gouvernement n’organise pas une réforme budgétaire, il organise son propre naufrage financier. Et dans ce naufrage, c’est la population qui paie le prix fort.
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