Protection civile en Centrafrique ? Une véritable farce criminelle, un régime qui crache sur son peuple

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Le 1er mars 2025, à l’occasion de la Journée internationale de la protection civile, la République centrafricaine (RCA), comme les autres pays du monde, a célébré cette journée en fanfare. Les autorités ont une fois de plus déroulé son rituel annuel avec la moindre honte : des discours pompeux, des démonstrations spectaculaire , une façade d’organisation savamment mise en scène. Mais derrière cette comédie grotesque, la réalité est un scandale: un service d’incendie inexistant, une population abandonnée et un régime qui préfère financer ses alliés rwandais et russes plutôt que protéger ses citoyens. Cet événement, censé célébrer la résilience face aux catastrophes, n’a fait que révéler l’ampleur de la déliquescence de l’État centrafricain.
Un service d’incendie fantôme : l’abandon pur et simple
La protection civile en République centrafricaine ? Une blague de mauvais goût, pour ne pas dire criminelle. Un mensonge éhonté d’une sauvagerie jamais vu dans le monde. À Bangui, la capitale soi-disant, un seul véhicule d’incendie pourrit dans un coin, rouillé, en panne, inutilisable – quand il ne manque pas carrément de carburant. C’est ce seul véhicule destiné pour servir près d’un million des banguissois! Et en province ? Rien. Nada. Zéro. Depuis l’indépendance, pas l’ombre d’un service d’incendie. Les Centrafricains brûlent, noient, périssent, et le régime s’en lave les mains, trop occupé à engraisser ses protecteurs rwandais et russes.
Mais si vous ne savez pas, appelez les pompiers, et vous entendrez leurs excuses minables : « Pas de carburant », « Le véhicule est en panne ». Des réponses robotiques, répétées comme un disque rayé, pendant que les flammes dévorent les maisons et les vies. Ces prétendus “pompiers” n’ont ni courage, ni moyens, ni formation – et comment le pourraient-ils ? Le régime les laisse dans une misère absolue, sans équipements, sans rien. Le bâtiment construit par la France ? Une coquille vide, un vestige moisi d’un passé où l’État faisait semblant de fonctionner. Le matériel ? Cassé, abandonné, pillé. Et pendant ce temps, des militaires paradent avec des grades bidons au sein de ce “service” qui n’existe que sur le papier. Une comédie répugnante.
Le bâtiment du service d’incendie à Bangui, érigé par la France dans les années 1990 – 2000, tient encore debout. Mais il n’est qu’une coquille vide : pas de matériel opérationnel, pas de personnel formé, rien. Les équipements fournis jadis par Paris sont aujourd’hui hors service, abandonnés faute d’entretien ou de volonté politique. Pendant ce temps, des militaires détachés à ce prétendu “service” reçoivent promotions et grades, une aberration bureaucratique qui donne l’illusion d’une structure fonctionnelle là où règne le néant.
Un régime qui préfère ses mercenaires à son peuple
Pourquoi cet effondrement total ? Parce que pour ces vautours au pouvoir, la population ne vaut rien. Leur seule obsession : se cramponner à leurs privilèges, protéger leur régime pourri. Les mines d’or, de diamants, les forêts – tout ce qui pourrait sauver des vies est bradé aux Russes et aux Rwandais. En 2023, Wagner, ces charognards mercenaires, a empoché 34 milliards de francs CFA rien qu’en taxes sur le carburant. Trente-quatre milliards ! De quoi construire des écoles, des hôpitaux, un vrai service d’incendie. Mais non, cet argent disparaît dans les poches de ces parasites étrangers qui maintiennent le régime en vie, pendant que les Centrafricains crèvent dans l’indifférence. Et en 2024 ? Ça continue, sans honte, sans limite.
Les Russes, aux côtés des forces rwandaises, sont les véritables bénéficiaires de cette manne, chargés de maintenir un régime vacillant face à une population exsangue. La protection civile ? Un luxe que le pouvoir juge inutile, un fardeau qu’il refuse d’assumer. Les Centrafricains, eux, paient le prix de cette trahison dans leur chair : des maisons ravagées par les flammes, des vies perdues dans l’indifférence.
La MINUSCA, dernier rempart d’un État défaillant
Quand un incendie éclate, qui répond ? Pas l’État, cette coquille vide. Pas les pompiers centrafricains, ces figurants inutiles. Non, c’est la MINUSCA, la force de l’ONU, qui doit jouer les sauveteurs. Pathétique. Un pays souverain réduit à mendier l’aide internationale parce que ses dirigeants préfèrent payer des tueurs russes plutôt que protéger leurs citoyens. Six mois qu’on pourrait remonter l’histoire sordide de ce service d’incendie, et on ne trouverait qu’un tas de crimes, de négligence et de mépris.
Une comédie grotesque pour masquer la pourriture
Et que dire des “journées de la protection civile” ? Un cirque abject. Des démonstrations bidon, des discours creux, du théâtre de « Tongbonda » à vomir. Pendant que les officiels se pavanent, les Centrafricains savent la vérité : c’est une mise en scène, un leurre dégoûtant pour faire croire que quelque chose fonctionne. Mais derrière les rideaux, rien. Pas un sou, pas un effort, pas une once de dignité. Trente-quatre milliards pour Wagner, rien que sur les taxes sur les produits pétroliers en 2023, zéro franc pour les pompiers, pour les écoles, pour les hôpitaux, pour les routes. Ce contraste est une gifle, un crachat en pleine face d’un peuple laissé à l’agonie.
Une bande de criminels au pouvoir
Ce régime n’est pas juste incompétent, il est criminel, voir génocidaire. Laisser des familles brûler vives, des villages sombrer sous les eaux, sans jamais lever le petit doigt, c’est un acte de guerre contre son propre peuple. Ces dirigeants, ces marionnettes vendues à la Russie et au Rwanda, imposent la souffrance comme une sentence pour le peuple centrafricain. Ils célèbrent leur “journée d’incendie” pendant que des enfants meurent dans les flammes. Ils promouvront leurs copains dans un service fictif pendant que les cris des victimes résonnent dans le vide. C’est une bande de lâches, de voleurs, de traîtres qui méritent la colère d’un peuple qu’ils ont condamné.
Alain Nzilo
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