Bangui (République centrafricaine) – Le chef d’état-major du PRNC, l’autoproclamé général Mohamed Ali alias B13, auteur présumé de la prise d’otage des trois agents des travaux publics à Tiringoulou est clair. « Si les négociations ne marchent pas , on va tout capoter », et ça sera la guerre totale, prévient-ils.
Rédigé par Moïse Banafio
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le 19 décembre 2022
Prise d’otage à Tiringoulou, les négociations sont sur le point de capoter
L’autoproclamé Mohamed Ali alias B13 est en colère. L’homme semble dorénavant être clair dans ses déclarations adressées à l’endroit des négociateurs des trois otages qui ne sont autres que le ministre de la justice et la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en Centrafrique.
Selon le général autoproclamé Ali Mohamed alias B13, avant de parler de la libération des trois otages, il faut libérer le « général Azor » ainsi que trois de leurs collègues incarcérés à la prison à Bangui, mais aussi payé les frais de garde des trois otages.
« Nous avons listé nos revendications sur un document remis aux négociateurs de la Minusca qui étaient venus en hélicoptère nous voir ici. Nous avons demandé la libération du général Azor et les autres. Ils sont tous au nombre de 4 dans la prison à Bangui. Après il faut aussi verser les droits de gardiennage de ceux qui ont gardé les otages. Maintenant que ces négociateurs ont ramené nos revendications à Bangui, une autre délégation des négociateurs est venue nous rencontrer ici à Tiringoulou, il y a de cela 15 ou 21 jours. Nous l’avions dit d’aller rencontrer les gens de la Minusca ou de la cour pénale spéciale afin de libérer le général Azor. Comme ça ils pourraient revenir nous voir pour la libération des trois otages. Là encore, on n’a pas eu de bonne nouvelle », précise le général Mohamed Ali Mohamed alias B13. (les négociations sont sur le point de capoter ).
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Arnaud Djoubaye Abazène désormais dans la cible des ravisseurs
Après ces deux rencontre avec les négociateurs, rien semble décider pour la libération des otages, et B13 prévient :
« Le ministre de la Justice Arnaud Djoubaye Abazène est venu à Birao manipuler la population. Celle-ci est venue derrière nous dans le maquis soi-disant pour récupérer les otages. Mais je vous le dis sincèrement, si la population revient encore derrière nous, c’est qu’elle nous déclare la guerre, et nous sommes près pour l’attaquer », déclare le général Ali Mohamed alias B13.
Ceci dit, les pourparlers engagés par le ministre Arnaud Djoubaye Abazène, par ailleurs l’oncle du général Ali Mohamed alias B13 est sur le point de chavirer. Les deux camps sont fermes sur leurs positions. (les négociations sont sur le point de capoter ).
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