Présidentielle au Congo: début du vote anticipé des militaires

Publié le 17 mars 2021 , 4:14
Mis à jour le: 17 mars 2021 11:15 am

Présidentielle au Congo: début du vote anticipé des militaires

Bangui ( République centrafricaine ) – Les forces de défense et de sécurité votaient par anticipation mercredi pour la présidentielle qui se tiendra le 21 mars au Congo-Brazzaville, ont constaté des journalistes de l’AFP à Dolisie dans le sud du pays.

Troisième ville du pays, Dolisie abrite la deuxième Zone militaire de défense de la République du Congo, petit pays d’Afrique centrale, riche en pétrole./////////////.

Les militaires, policiers et gendarmes y votaient dans le seul bureau ouvert anticipativement pour la présidentielle qui oppose le président sortant Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 cumulés au pouvoir, à six autres candidats. /////////////.

Ils sont au total 1.203 inscrits qui doivent accomplir leur devoir civique entre 7h00 et 17h00 (06H00 à 16h00 GMT)./////////////.

“Ce vote anticipé de la force publique est une première expérience que nous tentons. Ailleurs, dans d’autres pays africains, ce vote existe déjà. Chez nous, c’est la loi qui l’exige”, a déclaré à l’AFP Henri Bouka, président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI)./////////////.

Toutes les formations d’opposition ou presque ont critiqué ce vote anticipé. Elles y voient plutôt une volonté de frauder en faveur du candidat de la majorité./////////////.

“Ce vote pose problème quand on sait que les militaires ont toujours voté ensemble avec les civils. Comment sera-t-il sécurisé”, a réagi auprès de l’AFP Franck Nzila Malembé, un militant des droits de l’homme./////////////.

D’après la CNEI les résultats du vote de la force publique seront dépouillés et compilés au même moment que ceux de l’élection générale du 21 mars./////////////.

Le fichier électoral général compte plus de 2,5 millions d’électeurs pour une population estimée à 5 millions d’habitants./////////////.

Le chef de l’État sortant, Denis Sassou Nguesso, fait face notamment à deux de ses anciens ministres, Mathias Dzon et Guy-Brice Parfait Kolélas, devenus ses farouches opposants.

Avec AFP/VOA

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