Le Premier ministre de transition, André Nzapayéké instruit le ministre de l’Economie Forestière de veiller à la stricte application de la loi forestière

Publié le 26 juillet 2014 , 12:12
Mis à jour le: 26 juillet 2014 12:12 pm

Le Premier ministre de transition, André Nzapayéké a instruit le ministre de l’Economie Forestière de veiller à la stricte application de la loi forestière afin de maximiser les recettes de la filière et le système de redistribution juste et équitable desdites ressources entre les bénéficiaires, lors de la célébration de la 30ème édition de la journée de l’Arbre sur le thème « Arbre réconciliation et cohésion sociale », samedi 26 juillet 2014 à Bangui.

Premier Ministre André Nzapayeke. (Photo ACAP)
Premier Ministre André Nzapayeke. (Photo ACAP)

Le but recherché à travers cette journée incombe au gouvernement d’amener la population à prendre conscience effectivement du danger qui menace nos ressources forestières.

Dans cette vision de politique forestière, le Premier ministre André Nzapayéké a interpellé également tous les acteurs du secteur bois notamment les opérateurs privés que les maires des communes forestières à adhérer à cette démarche.

Force aux menaces qui pèsent sur les forêts de notre pays, M. André Nzapayéké a fait savoir que la République Centrafricaine à l’instar des autres pays de la sous région s’est engagée de mettre en œuvre les douze résolutions de la déclaration de Yaoundé.

Pour le Premier ministre, André Nzapayéké, cet engagement se manifeste par une politique et de stratégie de développement économique sociale et culturelle qui concilient en même temps les impératifs de croissance économique avec la nécessite de la conservation des ressources forestières.

« La volonté du gouvernement centrafricain de freiner la déforestation se traduit par les dispositions innovantes dans le nouveau code forestier ainsi que par la signature d’un accord de partenariat entre la RCA et l’UE sur la gouvernance forestière et le commerce du bois en vue de lutter contre l’exploitation frauduleuse et le commerce illégale du bois centrafricain », a-t-il déclaré en substance.

Dressant le bilan à mis parcours d’institutionnalisation de cette journée, le Premier ministre André Nzapayéké a apprécié les résultats de reboisement ciblé réalisé aussi bien à Bangui que dans l’arrière pays qui ont été mené depuis l’instauration de la journée de l’Arbre en 1984.

Cependant beaucoup reste à faire, a-t-il poursuivi, ‘’j’encourage le ministère de l’Economie forestière à tout mettre œuvre pour définir un cadre national pour un reboisement à grande échelle qui présenterait une vision claire à court, moyen et long terme en matière d’afforestation surtout d’adaptation au changement climatique’’.

Pour ce faire, le Premier ministre André Nzapayéké a demandé une plus grande mobilisation au niveau national regroupant les groupes socio à savoir les ONGs, le secteur privé, la société civile, au niveau international des partenaires bilatéraux et multilatéraux est primordial pour garantir l’efficacité et le succès de notre politique forestière qui doit viser la lutte contre la pauvreté.

Le ministre de l’Economie Forestière, de l’Environnement et du développement du tourisme, Hyacinthe Touhouyé a reconnu que les ressources forestières constituent une principale richesse centrafricaine, renferment au plan économique un volet considérable de bois de valeur.

De ce fait, selon le ministre Hyacinthe Touhouyé, ‘’l’industrie forestière et le commerce du bois sont des maillons très important de l’économie centrafricaine apporte une contribution non négligeable à la balance des paiements et au budget national’’.

En argumentant qu’au plan social le secteur forestier est l’un des secteurs qui offre le plus d’emploi en milieu rural, de même il satisfait à plus de 90% des besoins énergétiques de nos populations tout en jouant un rôle essentiel dans la chaine alimentaire et la mise en disposition des infrastructures scolaires sanitaires et éducatives des zones forestières.

Il convient de rappeler que le gouvernement centrafricain à l’époque avait institutionnalisé cette journée à la suite de la grande sécheresse de 1983 qu’a connue la Centrafrique.

 

Sébastien Lamba/ACAP

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