Centrafricains, Centrafricaines, chers jeunes et leaders des Organisations de la Jeunesse des différentes entités, chers journalistes et professionnels des médias ;
C’est avec beaucoup de regret et de consternation que nous, comme tout autres leaders jeunes avons suivis aux environs de 11h-57 mn sur les réseaux sociaux des panoplies des notes portant destitution de notre cher frère Destin Donatien BAZENE, une autre portant sanction du frère Hubert Mermoz FOLLOT et une autre portant suspension de Monsieur Dieu Trésor ADOUM, respectivement Président du Conseil d’Arrondissement de la Jeunesse du 6e, Président du Conseil d’Arrondissement de la Jeunesse du 4e, et Président du Conseil d’Arrondissement de la Jeunesse du 8e.
Le collectif, après avoir été informé de cette situation que nous qualifions de nul et non avenue, s’est aussitôt réunis afin d’éclairer la lanterne de nos pairs jeunes centrafricains et les jeunes de nos arrondissements respectifs.
Il est important de rappeler ici que les présidents des Conseils précités ont été élu lors d’une Assemblée Générale et ont chacun en ce qui le concerne un MANDAT ELECTIF, ce qui veut simplement dire que ni le bureau exécutif du Conseil National de le Jeunesse Centrafricaine, ni la Présidente à elle seule ne peut et en aucun cas destituer, sanctionner ou suspendre un membre du Conseil que ça soit au niveau du bureau exécutif, que ça soit les Conseils Préfectoraux, sous-préfectoraux, Communaux, les Conseils d’Arrondissements et les Conseils de quartiers, car nous avons tous été élu du simple fait de notre mode de désignation qui est pendant une Assemblée Générale, ce qui signifie que seule l’Assemblée Générale est souveraine et peut se prononcer sur la situation d’un de ses membres. A titre d’illustration, l’article 51 alinéa 1 de l’ancien règlement intérieur qui est caduque et qui est tombé en désuétude dispose « Les affaires sont jugées en premier ressort devant le bureau exécutif ou les organes dirigeants des structures décentralisées. En cas de contestation, elles sont portées à l’examen de l’Assemblée Générale ». En son alinéa 2, il est encore dit que « En cas d’insatisfaction, la justice peut être saisie. Les décisions rendues par le Ministre en charge de la Jeunesse, concernant la gestion administrative interne, sont sans appel.
Les Présidents de ces conseils n’ont pas été nommés par le bureau exécutif pour être destitué, sanctionné ou suspendu, nous sommes les représentants légaux de nos pairs jeunes.
Sur la question des procédures de sanction, l’article 48 du règlement intérieur qui est caduque et qui est tombé en désuétude au premier alinéa, stipule que « Les sanctions applicables pour les délits ou fautes punissables au plan interne sont ».
a)- Les sanctions consécutives aux délits ou fautes :
- L’avertissement ;
- L’amende de 1.000 à 10.000 FCFA ;
- Le Blâme ;
- La suspension temporaire pour une durée de trois (3) mois ;
- L’exclusion en cas de faute grave engageant la vie et/ou la stabilité du CNJCA, ou portant atteinte aux institutions républicaines. Il dit nulle part dans les textes que l’on doit être sanctionné jusqu’à nouvel ordre comme ceci est le cas du Président de la Jeunesse du 8e Arrondissement et la destitution du Président de la Jeunesse du 6e
Sur la question du fond et de la forme de ces documents, les textes sont bourrés de beaucoup de fautes d’orthographe et grammaticaux (Mairie de la 8e Arrdt) et bien d’autres fautes dont je me fais le devoir de ne pas les mettre aux yeux du public.
Parlons des faits qui ont été reprochés.
Pour le 4e Arrondissement.
Un seul motif.
- Usurpation des fonctions régaliennes du bureau exécutif.
C’est simplement parce qu’avec une Association des femmes, nous avons organisés une MARCHE PACIFIQUE afin d’interpeller les acteurs et partenaires du pays de faire en sorte qu’il ny’ait plus de prise de pouvoir par les armes et qu’à l’issu de cette Marche, c’était lui qui était chargé à remettre le Mémorandum à la Primature. C’est qu’ils ont dit qu’il a usurpé de leurs fonctions.
Pour le Président du 6e Arrondissement.
La décision n’est pas motivée.
Pour le Président du 8e Arrondissement.
Deux motifs.
- Utilisation du logo du CNJCA à des fins politiques ;
- Utilisation des locaux appartenant à la Jeunesse pour des réunions politiques.
Sur le premier motif.
Nous avons formés 80 jeunes volontaires pour la sensibilisation sur la pandémie à coronavirus, les volontaires nous demandaient avant de commencer la sensibilisation une visibilité pouvant les couvrir, et c’est ainsi que nous avons sollicités plusieurs personnes de bonnes foie, parmi lesquelles, une seule nous a répondu favorablement, en la personne du grand frère Aristide ANGOURE en nous demandant de voir quelqu’un qui pouvait nous confectionné cent (100) tee-shirts.
Voici quelques images en illustration.
Pour le deuxième motif. Les salles de toutes les maisons des jeunes sont souvent mises en locations et ça même au bureau exécutif, ils mettent aussi leur salle en location même voire à des hommes politiques, pour rappel, ils ont reçu le président Augustin AGOU pendant la campagne électorale, et donc, ils ne sont pas bien placés pour ces genres de motif
IL sied de noter aussi que tous les membres du bureau exécutif ne sont pas bien placés à nous faire ces genres de remarque, puisque tous, nous avons des obédiences politiques, je m’en vais là vous citer quelques exemples.
La présidente, Mlle Audrey Pamela DEROM est membre dans la direction de campagne de l’ancienne présidente de la transition Catherine SAMBA PANZA.
Le premier vice-président, Karl Michael KIKOBE est l’actuel coordonnateur du Mouvement Initiative pour une Transformation par Action (ITA) qui est un mouvement politique.
Le deuxième vice-président, qui est le président du Conseil préfectoral de la Jeunesse de la NANA-GRIBIZI est un candidat aux élections législatives à KAGA-BANDORO ainsi que certains membres des Conseils préfectoraux et des Conseils d’arrondissements dont nous taisons les noms ici, mais au moment opportun, nous mettrons cela au public centrafricain.
Par conséquent, nous présidents des conseils d’Arrondissements de la Jeunesse rejetons en bloc toutes ces allégations qui ne profitent en rien à la jeunesse qui font que déchirer le tissu social de la jeunesse, ces présidents notamment celui du 4e, 6e, et 8e restent et demeurent les présidents de leur arrondissement respectif.
Le collectif demande aussi la suspension de toutes les activités du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine pour absence des textes réglementaires et statutaires et la convocation d’une Assemblée Générale pour la révision de l’ancien texte afin d’éviter les pilotages à vue et des bavures de la part du Bureau National.
Restons attacher à vos conseils après une crise qui a secoué notre organisation l’année dernière et qui a failli même à sa dissolution par le Premier Ministre, nous avons mis en avant la voix des recours légal pour trancher cette affaire.
En définitif, nous demandons au Ministre de la Jeunesse et des Sports de prendre ses responsabilités face à cette mascarade de décision au cas échéant, nous même prendront notre responsabilité à bras le corps.
Fait à Bangui, 22 janvier 2020
Ont Signé
Le Président du CAJ 1er Président du CAJ 3è
Président du CAJ4e Président du CAJ 5e
Président du CAJ 6e Président du CAJ 7e
Président du CAJ 8e