PENDANT QUE SAM-OUANDJA S’EMBRASE par une mutinerie des FACA, LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DANSE À BAMBARI
Bangui, CNC. Au moment où les Forces Armées Centrafricaines (FACA) déclenchent une mutinerie à Sam-Ouandja pour réclamer leurs primes impayées, le ministre de la Défense nationale Claude Rameaux Bireau préfère organiser des festivités à Bambari, à près de 400 kilomètres des troubles. Une situation qui démontre la légèreté avec laquelle les autorités traitent la crise militaire qui secoue le pays.
Une violente mutinerie des FACA à Sam-Ouandja
Les habitants de Sam-Ouandja, située à 280 kilomètres de Bria, vivent durant trois jours dans la terreur. Les militaires, mécontentés par le non-paiement de leurs Primes Globales d’Alimentation (PGA), ont déclenché une série de tirs nourris autour de leur base et de la mairie. Un commerçant de la ville témoigne :
« Les tirs sont assourdissants, jour et nuit. Toutes les activités sont paralysées. Nous vivons barricadés chez nous, craignant pour notre sécurité. Personne n’ose sortir à cause de cette mutinerie des FACA ».
Un ministre déconnecté de la réalité
Pendant que Sam-Ouandja sombre dans le chaos de la mutinerie des FACA, le ministre Claude Rameaux Bireau organise des festivités à Bambari. Des photos et vidéos attestent de scènes surréalistes où le ministre, censé incarner l’autorité de l’État, danse avec des militaires et distribue de l’argent. Un ancien officier supérieur, sous couvert d’anonymat, dénonce :
« Voir un ministre de la Défense se donner en spectacle alors que ses troupes se mutinent est une honte. Cette attitude déshonore l’institution militaire et prouve l’incompétence totale de nos dirigeants ».
Une mutinerie des FACA , et une administration militaire en dérive
Cette mutinerie des FACA prend racine dans les récentes déclarations du ministre Bireau qui, lors d’un atelier à Bangui, avait provoqué la colère des militaires en affirmant que « les PGA ne constituent pas un salaire et ne sont donc pas obligatoires ». Un spécialiste en stratégie militaire analyse :
« Cette déclaration irresponsable révèle une méconnaissance profonde des besoins vitaux des soldats. Les PGA représentent souvent la seule ressource permettant aux militaires de se nourrir sur le terrain, et non comme un frais de mission ».
Des précédents inquiétants
La mutinerie des FACA à Sam-Ouandja n’est pas le premier cas. Un incident similaire a éclaté à Birao la semaine précédente, démontrant l’ampleur du malaise qui traverse les rangs de l’armée. Un député siégeant à la commission défense prévient :
« Si le gouvernement persiste à ignorer les revendications légitimes des militaires, d’autres garnisons pourraient suivre l’exemple de Sam-Ouandja ».
Les festivités organisées par le ministre Bireau à Bambari, loin de calmer les tensions, ne font que redoubler la colère des militaires et de la population. Pendant ce temps, Sam-Ouandja reste paralysée, ses habitants prisonniers d’une situation explosive que le gouvernement semble incapable ou refuse de gérer.
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