Parti socialiste centrafricain : Marcel Djimassé s’accroche sous couvert de démocratie
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Marcel Djimassé, ministre de la Fonction publique et premier secrétaire du Parti socialiste centrafricain, a organisé une comédie grotesque à Bangui : un prétendu “premier congrès ordinaire” de son micro-parti, une coquille vide qu’il a gonflée avec sa famille et ses copains pour jouer les démocrates. Reconduit à la tête de cette structure fantôme, il pavane, satisfait, au micro de la radio Centrafrique : “Une tension qui tombe”, ose-t-il dire, comme si quelqu’un doutait de l’issue de ce cirque. Derrière les mots ronflants : renouvellement des organes, souffle démocratique, c’est une comédie pathétique, une de plus, pour s’accrocher à son poste et lécher les bottes de Faustin Archange Touadéra.
Ce congrès ? Un bidule monté de toutes pièces. Marcel Djimassé a enrôlé ses proches, ses cousins, ses obligés, et hop, voilà un “vote” qui le reconduit en grande pompe. Qui croit à ce divertissement ? Personne. En Centrafrique, tout le monde sait que ces micro-partis ne sont que des échoppes à louer au plus offrant, ici, la coalition Béoko, machine à applaudir Touadéra. “Jeu démocratique”, dit-il ? Plutôt un jeu de dupes. Les organes du parti , Secrétariat, Conseil, Cour juridique, sont des coquilles remplies de fidèles qui ne bronchent pas. Le but ? Soutenir le président-dictateur à vie, point barre. Pas de programme, pas d’ambition pour la députation ou la présidentielle, juste un strapontin assuré pour Marcel Djimassé au ministère, tant qu’il chante la bonne chanson.
Et quelle chanson ! “On soutient Touadéra”, voilà la seule note que ce parti sait jouer. Marcel Djimassé n’est pas là pour les Centrafricains, ni pour le socialisme, il est là pour pérenniser son fauteuil, son salaire, ses privilèges. Ce congrès n’est qu’un alibi, une structure bidon pour crier “vive le chef” et s’assurer que le chef, reconnaissant, garde son toutou en place. Les félicitations des invités ? Des copains bien briefés, pas des témoins d’un miracle démocratique. C’est du théâtre à deux sous, une comédie tellement usée qu’elle fatigue tout le monde, sauf ceux qui en profitent.
Le pire, c’est que Marcel Djimassé n’est pas seul dans cette hypocrisie. Prenez Thierry Kamach, ministre de l’Environnement, moitié syrien par son père, moitié centrafricain par sa mère. La nouvelle constitution de Touadéra exige une “souche centrafricaine” pour les hauts postes, mais Kamach est toujours là, bien assis. Son parti ? Même cirque : un congrès bidon, un soutien aveugle à Touadéra, et puis rien. Dimassé, Kamash, même combat : des micro-partis pour faire semblant, des ministres qui s’accrochent en rampant devant le pouvoir. La musique est connue, usée jusqu’à la corde, et elle ne change pas : “Touadéra 2025”.
Les Centrafricains, eux, n’en peuvent plus de cette comédie hantée. Marcel Djimassé peut se gargariser de sa “petite réussite”, mais c’est une grande honte. Un ministre qui ne sert qu’à applaudir, un parti qui ne sert qu’à soutenir – voilà le visage du Parti socialiste sous sa coupe. Une coquille vide pour un homme vide, au service d’un régime qui n’a rien à offrir. Pathétique.
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