Niger : une trentaine de militaires portés disparus près de la frontière malienne

Publié le 16 mai 2019 , 12:47
Mis à jour le: 16 mai 2019 12:47 am
Des soldats nigériens patrouillent dans la localité de Niamey. AFP

 

 

 

Une trentaine de militaires nigériens ont été portés disparus, suite à une embuscade près de la frontière malienne, ont rapporté plusieurs sources, mercredi.

«Une patrouille des forces armées nigériennes est tombée dans une embuscade tendue par des assaillants armés, près de Tongo-Tongo, dans la région de Tillabéri, à quelques kilomètres de la frontière malienne», a rapporté le site d’informations «Actuniger».

Les combats ont duré plus de deux heures de temps, mardi, et ont été violents, a ajouté le journal électronique, citant «des sources locales et sécuritaires». Sur les 52 soldats composant la patrouille, seuls 22 ont pu rejoindre leur base de Ouallam à bord de trois véhicules, a précisé le média.

Une source sécuritaire jointe par Anadolu a, sous couvert d’anonymat, confirmé l’information, indiquant, toutefois, que les recherches sont en cours pour savoir ce qui est advenu des militaires n’ayant pas rejoint la base.

Aucune déclaration officielle n’a été faite au sujet de l’embuscade, jusqu’à 10h GMT, mercredi.

Pour rappel, en 2017, c’est près de la même localité de Tongo-Tongo que des hommes armés ont attaqué une patrouille mixte de militaires nigériens et américains.

Au moins cinq militaires nigériens et quatre américains avaient été tués dans l’attaque.

Ces derniers jours, les attaques armées se sont multipliées dans la région nigérienne de Tillabéri, frontalière avec le Burkina Faso et le Mali.

Lundi dernier, des hommes armés ont attaqué la prison de haute sécurité de Koutoukalé, située dans la même région et à une cinquantaine de kilomètres de Niamey.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère de l’Intérieur a indiqué qu’un gardien de la prison a été tué lors de l’attaque.

Mardi également, une église a été attaquée dans la localité de Dolbel, près de la frontière avec le Burkina Faso.

A travers un communiqué publié le jour même, l’Eglise catholique du Niger a indiqué que les assaillants ont commis plusieurs dégâts matériels, emporté un véhicule et blessé par balles le prêtre de l’église.

 

 

Aucun article à afficher