Monsieur Kékes Blanchard : Le Nouveau Symbole Indétrônable de la Mafia au Sein de la Minusca

Publié le 22 avril 2024 , 5:24
Mis à jour le: 22 avril 2024 5:17 am

Monsieur Kékes Blanchard : Le Nouveau Symbole Indétrônable de la Mafia au Sein de la Minusca

 

Valentine Rugwabiza, représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca devant un pipitre pour son discours
Valentine Rugwabiza, représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca.

 

 

Bangui, 23 avril 2024 (CNC) –

 Monsieur Kékes Blanchard, originaire de la République démocratique du Congo, occupe depuis quelque temps le poste de chef de management projets au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Ses actions controversées et illégales ont ébranlé la confiance des organisations non gouvernementales nationales en son égard.

 

Le Marché de la Tromperie

 

En effet, Monsieur Kékes Blanchard, en sa qualité de chef de management projets au sein de la Minusca, a été impliqué dans des activités frauduleuses préoccupantes. Il a créé une organisation fictive nommée COOPADEM, à travers laquelle il ne cesse d’attribuer frauduleusement des contrats. Plutôt que de favoriser les véritables soumissionnaires, il accorde des contrats à sa propre organisation fictive.

Un exemple frappant de cette conduite délictueuse est l’attribution du marché de construction de la Brigade de gendarmerie de Rafaï, qu’il n’a pas réalisé, malgré le décaissement des fonds, suivi récemment par celui de la Brigade de gendarmerie de Ouango, bien que ces zones ne comptent pas d’éléments de gendarmerie. Ces agissements compromettent la mission de la Minusca et sapent la confiance de la population envers l’organisation.

 

Témoignages Accablants

 

Un chef d’une organisation locale a témoigné :

“La représentante de la Minusca, Madame Valentine Rugwabiza,  a tenté de résoudre les troubles causés par Kékes Blanchard, mais en vain. Même les bâtiments de la gendarmerie qu’il a réhabilité montrent des signes de négligence”. Il a ensuite ajouté :  « vous savez que monsieur Kékes Kapiasila Blanchard est de la  RDC ? Ce qui est préoccupant,  il est sous la protection de La représentante, madame Valentine Rugwabiza elle-même. Et il conclut des marchés en douce de gré à gré sans l’avis de la commission. Cependant, les ONG qui ont les documents en règle n’ont pas de marchés,  et il privilégie les ONG fictives Alors que  le contrôle a listé les ayant droit ».

 

 

Un autre chef d’une ONG nationale a déclaré :

“Malgré la venue d’une mission d’audit récente à Bangui, Monsieur Kékes Blanchard, protégé par ses collègues, continue ses activités mafieuse.  Il attribue tout de même des contrats à des ONG internationales au détriment des organisations locales. Aucun contrat n’a été signé avec des acteurs locaux, ce qui est inacceptable.

 

Un autre intervenant, interrogé par la rédaction du CNC,  affirme :

“Après la mission d’audit venue à Bangui, une nouvelle commission a été mise en place. Et la nouvelle équipe dirigeante tente de restaurer l’ordre, mais Kékes Blanchard persiste dans ses agissements. Il a octroyé malgré tout des contrats à son organisation fictive et à trois autres ONG internationale inexistantes, ce qui entrave les efforts de réforme mise en place . La nouvelle équipe est frustrée par le fait que les décisions sur les marchés sont prises en dehors de leur contrôle, compromettant ainsi la transparence et l’équité dans le processus.”

En outre, il est apparu que COOPADEM ne disposait pas des documents nécessaires pour soumissionner aux contrats de la Minusca. Mais contre toute attente, c’est cette organisation fictive qui rafle les contrats auprès de la Minusca. Cette situation a alimenté les frustrations des responsables des ONG nationale, qui se tournent désormais vers les médias pour dénoncer les irrégularités et exiger des mesures plus fermes de la part des autorités de la Minusca.

 

Monsieur Kékes Blanchard demeure une figure controversée au sein de la Minusca, continuant à exercer ses fonctions malgré les accusations portées à son encontre. Pour les responsables des ONG nationale, il est plus qu’impératif que des mesures soient prises pour remédier à cette situation et rétablir la confiance envers l’organisation.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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