Baisse des prix du carburant : “Quand nous écoutons les centrafricains, nous réagissons déjà de la satisfaction de la population,”, affirme l’ex-détenu Maxime Balalou

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Baisse des prix du carburant : “Quand nous écoutons les centrafricains, nous réagissons déjà de la satisfaction de la population,”, affirme l’ex-détenu Maxime Balalou

 

Centrafrique : quand les propagateurs de fake news se réunissent pour dénoncer les fake news
L’ex-détenu Maxime Balalou, ministtre de la communication, porte-parole du gouvernement

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans sa conférence de presse hebdomadaire, l’ex-détenu Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement centrafricain, a tenté de vendre une baisse des prix du carburant comme une grande victoire pour le peuple.

 

“Le tarif du gazole est passé de 1350 à 1250, également le super qui est passé de 1150 à 1150 francs, et le pétrole lampant qui est passé de 850 à 700 francs,” a-t-il claironné, se drapant dans une fausse sollicitude pour le panier de la ménagère. Mais les Centrafricains ne sont pas dupes : cette réduction, aussi minime que ridicule, n’est qu’un pansement sur une plaie béante. Loin d’apaiser la grogne populaire, elle révèle l’incompétence crasse de l’ex-détenu Maxime Balalou et l’incapacité du régime à répondre aux véritables besoins d’un peuple asphyxié par la misère.

 

Une baisse dérisoire face à une crise économique

 

L’ex-détenu Maxime Balalou a le culot de présenter une baisse de 100 FCFA sur le gazole et de 150 FCFA sur le pétrole lampant comme une prouesse économique. “Quand nous écoutons la population, nous réagissons déjà de la satisfaction de la population”, a-t-il osé déclarer, ajoutant que “beaucoup estiment que cette baisse n’est pas encore suffisante, mais c’est un pas important”. Un pas important ? Pour qui ? Certainement pas pour les chauffeurs de taxi-moto qui peinent à joindre les deux bouts, ni pour les ménages qui utilisent des pétrole lampant dans des conditions de précarité extrême. Avec une inflation galopante et des salaires stagnants, ces miettes financières sont une insulte à l’intelligence des Centrafricains.

 

L’ex-détenu Maxime Balalou tente de justifier cette mesure timorée en invoquant un audit conjoint avec le FMI, censé “déterminer le niveau minimal des prix à la pompe”. Mais ce jargon technocratique ne masque pas la vérité : le gouvernement traîne des pieds, incapable ou peu désireux de s’attaquer aux causes structurelles de la cherté du carburant. Où sont les réformes promises pour réduire la dépendance aux importations pétrolières ? Où est la transparence sur la gestion de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), que l’ex-détenu Balalou mentionne vaguement comme nécessaire pour “faire face à nos obligations régalienne ” ? Ces omissions trahissent un régime plus soucieux de préserver ses marges budgétaires  pour versée ensuite au groupe Wagner que de soulager la population.

 

Une diversion pour esquiver la colère populaire

 

L’ex-détenu Maxime Balalou ne s’arrête pas à cette mascarade économique. Dans un élan de mépris, il rejette les critiques de l’opposition, notamment du BRDC, qu’il accuse de proférer des “arguments fallacieux” qui “ne retracent pas vraiment les réalités.” “Je balais d’un revers de main,” a-t-il lancé, comme si la grogne populaire pouvait être écartée d’un geste arrogant. Cette posture révèle le vrai visage de l’ex-détenu Maxime Balalou : un voyou en col blanc, plus habile à dénigrer ses adversaires qu’à répondre aux préoccupations légitimes des Centrafricains.

 

En affirmant que “la population elle-même a réagi” et que “des micro-ballades” ont montré une satisfaction, l’ex-détenu Maxime Balalou s’enfonce dans le ridicule. Quelles micro-ballades ? Où sont les preuves de cette prétendue approbation populaire ? Les témoignages des marchés de Bangui et des provinces racontent une tout autre histoire : la baisse est jugée dérisoire, incapable de compenser la flambée des prix des denrées de base. En brandissant des anecdotes invérifiables, l’ex-détenu Maxime Balalou tente de maquiller une réalité explosive : la colère monte, et le gouvernement, à court d’idées, se contente de mesurettes pour gagner du temps.

 

Un audit du FMI comme paravent à l’inaction

 

L’ex-détenu Maxime Balalou promet que “si les conclusions de l’audit  du FMI permettent de réduire encore, le gouvernement va agir”. Cette promesse conditionnelle est une esquive pathétique. Pourquoi attendre les conclusions d’un audit pour agir de manière décisive ? Si le président Touadéra, dont l’ex-détenu Balalou vante les “orientations,” était réellement soucieux de sort des Centrafricains, des mesures immédiates auraient été prises pour alléger le fardeau économique. Au lieu de cela, le gouvernement se cache derrière des processus bureaucratiques, laissant entendre que la faute incombe au FMI ou à des contraintes externes.

 

Cette dépendance à l’audit révèle une vérité accablante : l’ex-détenu Maxime Balalou et ses collègues manquent de vision et de courage pour imposer des réformes audacieuses. La TIPP, mentionnée comme une contrainte budgétaire, pourrait être réévaluée pour financer des subventions plus conséquentes. Mais l’ex-détenu Maxime Balalou préfère jouer la carte de la prudence, protégeant les intérêts d’une élite au détriment des citoyens ordinaires. Pendant ce temps, les opérateurs économiques, censés bénéficier d’une réduction des coûts de production, continuent de répercuter des prix exorbitants sur les consommateurs, sans que le gouvernement n’intervienne.

 

Une rhétorique populiste qui sonne creux

 

L’ex-détenu Maxime Balalou tente de se poser en défenseur du peuple en affirmant que la baisse “touche directement aux activités économiques et facilite la vie des citoyens”. Mais cette rhétorique populiste ne résiste pas à l’examen. Si le gouvernement voulait réellement “faciliter la vie des citoyens,” il s’attaquerait aux causes profondes de la pauvreté : la corruption endémique, la mauvaise gestion des ressources publiques, et l’absence d’investissements dans les infrastructures. Au lieu de cela, l’ex-détenu Maxime Balalou se contente de brandir une baisse symbolique comme un trophée, espérant apaiser une population au bord de l’exaspération.

 

Pire encore, l’ex-détenu Maxime Balalou accuse l’opposition d’“exploitation politique” tout en se livrant lui-même à une opération de communication éhontée. En liant la baisse des prix à la “volonté politique” du président Touadéra, il transforme une mesure économique en outil de propagande, destiné à redorer l’image d’un régime en perte de vitesse. Cette hypocrisie est d’autant plus flagrante que l’ex-détenu Maxime Balalou, avec son passé trouble, est mal placé pour donner des leçons de probité ou d’efficacité.

 

Un peuple mérite mieux que des miettes

 

La baisse des prix du carburant annoncée par l’ex-détenu Maxime Balalou n’est rien d’autre qu’une manœuvre cosmétique, un écran de fumée destiné à calmer une grogne populaire qui ne cesse de croître. Avec ses déclarations arrogantes et ses promesses creuses, l’ex-détenu Maxime Balalou incarne l’incompétence d’un gouvernement déconnecté des réalités. Les Centrafricains, écrasés par la cherté de la vie, n’ont que faire des micro-réductions et des discours auto-satisfaits. Ils exigent des réformes profondes, une transparence sur la gestion des ressources, et un leadership qui place leurs besoins avant les intérêts d’une élite corrompue. L’ex-détenu Maxime Balalou et ses acolytes seraient bien avisés d’écouter la rue, avant que la colère ne déborde….

 

 

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