Mali : trois jihadistes, dont un proche de l’émir d’Aqmi au Sahel, arrêtés par l’armée française

Trois présumés jihadistes, dont un proche de Djamel Okacha, ont été arrêtés par l’armée française le 10 août près de Tombouctou.

Trois Djihadistes arrêtés au Mali“Trois terroristes appartenant à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique, NDLR) ont été arrêtés”, par des militaires de l’opération française Barkhane “au cours d’une opération le 10 août près de Tombouctou”, a déclaré mardi 12 août une source au sein de la communication de la force française.

Parmi eux figure un proche de l’Algérien Yahya Abou al-Hammam, chef d’Aqmi au Sahel. Plus connu sous le nom de Djamel Okacha, c’est un fidèle de l’émir d’Aqmi, Droukdel, depuis 1998.

“C’est la première prise depuis l’installation de l’opération Barkhane qui a pris la suite de Serval”, a souligné cette source, ajoutant que les trois suspects “formaient une cellule dans le secteur”.

Le ministère français de la Défense a confirmé que “trois hommes suspectés d’appartenir à Aqmi ont été arrêtés sans violences par les hommes de l’opération Barkhane”.
“Conformément aux accords en vigueur, ils seront remis aux autorités maliennes dès leur acheminement à Bamako”, a-t-on précisé.

De son côté, une source malienne a fait état de l’arrestation de “quatre” jihadistes présumés. “Quatre personnes considérées comme des jihadistes ont été arrêtées près de Tombouctou par les forces françaises au cours d’une opération militaire spectaculaire”, a indiqué une source sécuritaire malienne, évoquant l’engagement d’hélicoptères et un “travail de renseignement très efficace”.

“Nous nous attendons à recevoir des mains des Français ces terroristes”, a-t-elle ajouté sous le couvert de l’anonymat, précisant que parmi eux se trouvaient des Touareg.

Une source militaire proche de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a salué une “efficace opération française qui a permis de mettre la main sur des terroristes près de Tombouctou”.

L’opération française Serval a été remplacée en juillet par Barkhane, à vocation plus vaste et durable, sur l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.
Iyad Ag Ghali, demeuré silencieux depuis plus d’un an et demi, est apparu dans une vidéo diffusée récemment sur internet dans laquelle il appelle à combattre la France et ses alliés.

 

 

(Jeune Afrique avec AFP)