Mali : au moins 30 personnes tuées par des djihadistes présumés dans la région de Mopti

Publié le 4 décembre 2021 , 8:38
Mis à jour le: 4 décembre 2021 8:38 am

 

Par  AFP

Au moins 30 personnes ont été tuées vendredi dans l’attaque par des djihadistes présumés d’un véhicule de transport près de Bandiagara dans la région de Mopti, dans le centre du pays, ont indiqué à l’AFP des responsables locaux.

Des militaires maliens en patrouille mixte avec des membres des Gatia et MSA autour de Menaka - le 19 avril 2017
Des militaires maliens en patrouille mixte avec des membres des Gatia et MSA autour de Menaka – le 19 avril 2017

 

Au moins 30 personnes ont été tuées vendredi dans l’attaque par des jihadistes présumés d’un véhicule de transport près de Bandiagara dans la région de Mopti, dans le centre du pays, ont indiqué à l’AFP des responsables locaux.

«Au moins 30 civils maliens ont été tués par des terroristes près de Bandiagara vendredi. Les civils étaient dans un véhicule de transport. Les passagers ont été mitraillés et le véhicule a été brûlé. L’Etat a envoyé des forces de sécurité sur place», ont déclaré à l’AFP des autorités locales de Mopti qui ont requis l’anonymat.

Un élu de la localité de Bandiagara a confirmé ce bilan et précisé que parmi les victimes, il y a «des enfants et des femmes et des disparus». L’attaque n’a été revendiquée par aucun des nombreux groupes armés qui sévissent dans le pays.

Le Mali est livré depuis 2012 aux agissements de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, ainsi qu’aux violences de toutes sortes perpétrées par des milices autoproclamées d’autodéfense et des bandits. Les forces régulières sont elles-mêmes accusées d’exactions.

Les violences parties du nord en 2012 se sont propagées au centre, au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et militaires, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le déploiement de forces onusiennes, françaises et africaines.

La prise du pouvoir à Bamako par des militaires à la faveur d’un putsch en 2020 n’a pas enrayé la spirale de violences.

 

Par AFP

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