L’État – major de la CPC dénonce la violation flagrante et grave de la constitution par le Président Touadera

Publié le 1 novembre 2022 , 8:07
Mis à jour le: 1 novembre 2022 6:16 pm

 

 

Depuis que monsieur Faustin Archange Touadera a décidé de mener un coup d’État constitutionnel pour sa propre succession à la magistrature suprême de l’État, les réactions se multiplient dans le pays. Après les leaders de l’opposition démocratique et la société civile vient le tour de l’État – major  militaire de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Dans un communiqué de presse qu’il a publié lundi, le chef d’État – major de cette coalition de la CPC dénonce la violation répétée des accords signés et le coup d’État constitutionnel que vient d’opérer le président Touadera avec la complicité des mercenaires russes de la société Wagner et rwandais pour asseoir son désir de s’éterniser au pouvoir en violant la loi fondamentale de la république Centrafricaine.

Le chef rebelle Ali Darassa Mahamat, ici, à Bokolobo, le 10 mai 2019
Le chef rebelle Ali Darassa Mahamat, ici, à Bokolobo, le 10 mai 2019

 

Rédigé par Anselme Mbata

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 2 novembre 2022

 

L’État – major de la CPC dénonce la violation de la constitution

 

« Comme vous le savez, la cour constitutionnelle a bravé les intimidations et les menaces de mort proférées à lencontre de certains juges et en particulier la présidente de cette haute institution judiciaire pour invalider et déclarer anticonstitutionnels les décrets portant création du comité chargé de rédiger la nouvelle constitution et ceux entérinant les membres dudit comité, stoppant ainsi les velléités dune présidence à vie que le président Touadera voulait soffrir illégalement »,dénonce l’État – major de la CPC dans son communiqué de presse.

Ainsi, le chef d’État – major de cette coalition des groupes armés, l’autoproclamé général d’armé Ali Darassa  appelle à la fermeté de la part de la communauté internationale (union africaine,  Union européenne, CEEAC, CIRGL et nations unies  ) sur les violations répétées des accords signés par Mr Touadera, tels que l’accord de Khartoum (APPR-RCA) du 06 février 2019 qui est désormais caduc, mais également la violation plus récente de la constitution de la République par Touadera lui – même..

Il y’a lieu de rappeler que le BRDC appelle également la communauté internationale à imposer la sanction contre les autorités centrafricaines, auteures de cette violation flagrante de la constitution du 30 mars 2016.

À lire aussi : le chef d’État major de 3r tué dans une embuscade des mercenaires russes

 

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