Les Américains aux urnes : la mobilisation s’annonce forte

Les Américains aux urnes : la mobilisation s’annonce forte

Bangui ( République centrafricaine ) – Près de la moitié du corps électoral a déjà voté par anticipation. Si Donald Trump assure avoir une solide chance de l’emporter, son rival Joe Biden compte sur le vote par anticipation privilégié par les démocrates.

Les habitants de Dixville Notch, un hameau de douze habitants du nord-est des Etats-Unis, qui compte cinq électeurs, ont lancé symboliquement la présidentielle mardi à minuit. Ils ont à l’unanimité voté pour le démocrate Joe Biden./////////////.

Cette une tradition établie depuis 1960 dans ce village perdu dans les forêts du New Hampshire, près de la frontière canadienne, qui lui vaut le titre de “First in the Nation” (premier du pays)./////////////.

Hormis le village voisin de Millsfield qui votait également dans la nuit, la plupart des bureaux de vote de la côte ont ouvert./////////////.

Forte mobilisation/////////////.

Près de 100 millions d’Américains ont déjà voté par anticipation, en personne ou par correspondance. Ce qu’avaient recommandé les démocrates. Ceci surtout pour éviter les bureaux de vote bondés en pleine pandémie de coronavirus./////////////.

Par ailleurs, plus de 60 millions d’électeurs ont aussi voté par la poste, une option qui ne plait pas à Donald Trump qui a affirmé à plusieurs reprise que cette technique favorisait la fraude électorale./////////////.

La participation s’annonce historiquement élevée, soit plus de 70% du nombre d’électeurs total de 2016./////////////.

L’accumulation record de votes par courrier qui dans certains Etats pourraient arriver jusqu’à plusieurs jours après le vote risque aussi de compliquer le dépouillement, voire retarder l’annonce d’un vainqueur si le résultat est serré./////////////.

Pour l’emporter, un candidat n’a pas besoin d’être majoritaire en voix au niveau national : il doit gagner la majorité d’au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats./////////////.

Ce soir, dans un premier temps, tous les regards seront braqués sur la Floride, l’un des Etats-pivots les plus célèbres et qui a promis de donner les résultats dès la nuit électorale. Sans cet Etat qu’il avait gagné en 2016, la victoire risque d’être hors de portée pour Donald Trump./////////////.

Le scrutin oppose deux hommes diamétralement opposés/////////////.

D’un côté, le président sortant candidat à sa propre succession qui continue de se présenter en “outsider” malgré ses quatre années passées à la Maison Blanche./////////////.

De l’autre, un vieux routier de la politique issu des classes moyennes avec 36 années comme sénateur puis huit de plus comme vice-président et qui promet de panser les plaies d’un pays très divisé au cours des quatre dernières années./////////////.

Pendant des mois, Donald Trump a agité le spectre d’une gauche radicale prête à transformer la première puissance mondiale en un “Venezuela à grande échelle”./////////////.

Les démocrates, Joe Biden et Barack Obama en tête, ont pour leur part multiplié les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d’un second mandat Trump.

Avec DW français

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