Le sous-secrétaire des Nations unies chargé des droits de l’homme félicite Touadera pour son bon travail   

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Le sous-secrétaire des Nations unies chargé des droits de l’homme félicite Touadera pour son bon travail

 

Faustin Archange TOUADERA, en costume noir beige, et madame Valentine RUGWABIZA, en tenue officielle, Représentante Spécial du Secrétaire Général des Nations unies et Cheffe de la Minusca, à la présidence de la République en Centrafrique.
Faustin Archange TOUADERA, en costume noir beige, et madame Valentine RUGWABIZA, en tenue officielle, Représentante Spécial du Secrétaire Général des Nations unies et Cheffe de la Minusca, à la présidence de la République en Centrafrique.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 En quatre jours, le sous-secrétaire des Nations unies chargé des droits de l’homme  a sillonné la Centrafrique, salué des progrès et pointé la surpopulation des prisons. Mais la justice en ruines et la souffrance du peuple ? Pas un mot. Une diplomatie qui frôle la honte. L’homme préfère féliciter Touadera pour son bon travail. Ehles nations – unies !

 

Quatre jours. C’est tout ce qu’il a fallu au sous-secrétaire des Nations unies chargé des droits de l’homme pour débarquer en Centrafrique, faire son tour, serrer quelques mains et repartir avec un discours qui sonne vide. Il est venu, il a vu, et il a conclu : oui, il y a des améliorations, mais aussi des défis. Des défis ? La prison, la surpopulation, les conditions pourries des détenus. Voilà ce qu’il a choisi de mettre sur la table. La justice ? Les droits humains piétinés ? Les multiples arrestations sans raison, les morts qui posent question dans la capitale et ailleurs, les tortures ? Rien. Pas un mot là-dessus. Le silence complet.

 

C’est à se demander où il a passé son temps dans la capitale. Dans les bureaux bien propres de la Minusca ? À écouter les discours bien cadrés des autorités centrafricaines ? Parce que dans les rues, auprès des Centrafricains qui galèrent jour après jour, la réalité n’a rien à voir. La justice, ici, ce n’est pas un rempart ou une solution. C’est une arme. Une machine qui écrase ceux qui osent parler, des citoyens honnêtes, et elle roule pour ceux qui tiennent le pouvoir. Et derrière tout ça, Wagner tire les ficelles. Tout le monde le sait, sauf lui, apparemment.

 

Quand il parle d’améliorations, de sécurité qui avance ou de développement qui progresse, on se demande de quoi il parle vraiment. Quels progrès ? Pendant qu’il joue les optimistes devant les micros, les gens, eux, continuent de souffrir en silence. Les prisons débordent, c’est vrai, mais ce n’est que la surface d’un désastre bien plus grand. Assassinats, disparitions, exactions : tout ça existe, et la MINUSCA, la mission des Nations unies sur place, est au courant. Mais elle ne dit rien. Pourquoi ? Parce que là-dedans, la plupart des gens sont des amis du pouvoir, des copains ou des copines de ceux qui dirigent. La souffrance des Centrafricains, ça ne les touche pas. On ne sait même pas ce que la MINUSCA est censée faire exactement. Soutenir le peuple ? On dirait plutôt qu’elle préfère caresser un régime autoritaire dans le sens du poil, et ça, ça choque profondément.

 

Le pire, c’est qu’il parle des prisons sans même poser la vraie question : qui est enfermé là-dedans ? Il voit la surpopulation, il note le problème, mais il ne demande pas. Qui sont ces détenus ? Des opposants ? Des innocents ? Il passe à côté, comme si ça n’avait pas d’importance. Alors qu’on dise qu’il y a des progrès en matière de droits humains, c’est une blague. La sécurité s’améliore, vraiment ? Avec des groupes armés et les mercenaires russes qui font la loi ? Limiter les problèmes à des cellules trop pleines, c’est refuser de voir le fond : un pays où le peuple est livré à lui-même, où les Nations unies semblent plus occupées à plaire aux puissants qu’à défendre les faibles.

 

On pourrait presque trouver ça drôle si ce n’était pas aussi triste. À écouter ce sous-secrétaire à la radio, on croirait qu’il décrit un autre monde, un pays où tout va bien, avec juste quelques petits ajustements à faire. Mais la Centrafrique, ce n’est pas ça. C’est un peuple qui étouffe, qui crie sans que personne ne l’entende. Et les Nations unies, avec leurs casques bleus et leurs grandes déclarations, qu’est-ce qu’elles font ? Elles polissent la vérité, elles la rendent présentable. Pendant ce temps, le régime continue son chemin, bien à l’abri, soutenu par une diplomatie qui n’a plus rien de respectable….

 

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