Le Règne des Tumultes: Les Tourments de la Jeunesse Centrafricaine
“La roue tourne, telle est la maxime qui semble gouverner l’univers impitoyable de la politique, où chaque action trouve inéluctablement son écho.” C’est au sein de cette réalité que se déroule le drame de la jeunesse centrafricaine, une saga marquée par les ambitions, les trahisons, et une quête inlassable de justice.
Un Château de Cartes Prêt à S’effondrer
Il était une fois, au cœur de la République Centrafricaine, un président de la jeunesse, s’appelant Carl Mickael Kikobet, qui, jadis, avait orchestré la destitution de Mme Pamela Audrey Derome, de la tête du CNJ. Sous les projecteurs et les acclamations, peu pouvaient prévoir que son propre trône serait ébranlé, suivant les caprices d’un scénario qu’il avait lui-même contribué à écrire. Le nouveau ministre de la jeunesse, Héritier Doneng, chef milice des « requins » dans les eaux troubles de la politique, vient de le destituer, répétant ainsi le cycle de rétribution qui semble régir la danse du pouvoir.
Témoignages et Réactions : La Valse des Opinions
“Le ministre de la jeunesse ? Un grand criminel, chef de la milice REQUINS, instrumentalisé pour le nommer à la tête de la CNJ, puis le renverser,” déclare Sonia, membre du conseil national de la jeunesse (CNJ). Ces mots, lourds de conséquences, révèlent les dessous d’une lutte sans merci pour le contrôle de l’avenir de la jeunesse centrafricaine.
Parallèlement, une conférence de presse a été organisée dans la maison des jeunes de Malimaka, dans le cinquième arrondissement de Bangui par Carl Mickael Kikobet, soulevant un voile sur le mécontentement et les aspirations d’un leader déchu, mais pas défait.
“Nous, jeunes, sommes sur nos pieds, et n’accepterons pas d’être foulés par les caprices des puissants,” affirme Carl Kikobet, le Président du CNJ déchu, un brin de défi dans la voix. Cet appel à la mobilisation résonne comme un cri de guerre, un refus de se soumettre au désordre ambiant.
La Justice en Question
Au cœur de ce tumulte se trouve une bataille pour l’intégrité de la justice. L’ex-président de la jeunesse centrafricaine, Carl Kikobet, se drape dans une vertu contestée, arguant que même le Président de la République se plie aux décisions de justice, une affirmation qui, dans le contexte actuel, semble empreinte d’une ironie amère.
“Le respect de la justice est la pierre angulaire de la démocratie,” insiste-t-il, espérant rallier les jeunes et les moins jeunes à sa cause.
Vers un Nouvel Horizon ?
Dans cette épopée où les héros et les antagonistes semblent interchangeables, une question demeure : quelle est la voie à suivre pour la jeunesse centrafricaine ? Entre aspirations démocratiques et réalités politiques brutales, le chemin est semé d’embûches. Mais une chose est claire : la lutte pour le respect, la justice et l’autonomie continue, portée par les voix de ceux qui refusent d’être réduits au silence.
L’histoire de la jeunesse centrafricaine, telle qu’elle se déroule aujourd’hui, est une leçon poignante sur la nature cyclique du pouvoir, la valeur de la justice et l’importance de la résilience. Dans ce récit de détermination et de défiance, chaque acteur joue sa partition, dans l’espoir qu’à la fin, la musique du changement l’emportera sur les dissonances du passé.
Par Alain Nzilo
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.