Le linguistique faut pas  du Panneau de campagne  de William Ndjapou

Publié le 8 avril 2024 , 5:20
Mis à jour le: 8 avril 2024 5:49 am

Le linguistique faut pas  du Panneau de campagne  de William Ndjapou

 

Don de panneau d'au revoir de William Ndjapou à la ville de Bambari
Don de William Ndjapou à la ville de Bambari

 

 

 

Bangui, 09 avril 2024 (CNC)  

 À Bambari, la campagne préélectorale de William Ndjapou achoppe sur un détail linguistique qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et dans les rues de la capitale Bangui.

 

L’intention de William Ndjapou de briguer le siège législatif de la première circonscription de Bambari  a été annoncée au sens littéral par un panneau routier. Loin d’être un simple panneau directionnel, il est devenu un vecteur de controverse linguistique et politique. L’erreur sur le panneau, bien qu’apparemment mineure, s’est transformée en un symbole des déficiences perçues de l’élite politique locale.

 

« Ce n‘est pas seulement une faute d’orthographe, c‘est un manque de prudence », se plaint avec véhémence Gildas, un enseignant au lycée de Bambari, dont les mots s’étendent au-delà de la ville de Bambari et faisant écho au mécontentement généralisé du public local.

 

L’erreur a suscité une agitation particulière parmi les habitants de la préfecture de la Ouaka, qui voient à William Ndjapou non seulement un candidat potentiel mais aussi un reflet de leurs dirigeants.

« Comment peut-on aspirer à être député si l’on ne maîtrise pas la langue de l’Assemblée ? », s’interroge Marina, une commerçante au marché de Bambari, dont le témoignage dépasse le périmètre de la Ouaka, traduisant tout de même une profonde et contemplative déception.

 

Les réseaux sociaux sont devenus un champ de bataille où chaque erreur est une munition pour l’opposition. Des voix anonymes se font l’écho d’une frustration générale :

« On nous parle de diplômes, de doctorats, mais les preuves sont sur les panneaux d’affichage, et elles ne sont pas convaincantes. »

 

La critique transcende la simple moquerie pour remettre en question les fondements mêmes de la légitimité politique.

« On attend d’un leader qu’il inspire confiance. Comment cela peut-il être réalisé alors que même les messages les plus élémentaires sont erronés ? », s’interroge Jaunasse, un militant du parti MLPC de Bambari, dont la contribution ne se limite pas à la critique mais appelle à l’introspection collective.

 

Il  convient de rappeler que le débat soulevé par la pancarte de William Diapo dépasse l’anecdotique pour devenir le reflet des attentes d’un peuple vis-à-vis de ses représentants.

 

Par Bertrand Yékoua

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

Aucun article à afficher