Le duo infernal de la SODECA : Mapouka et Gounoumoundjou précipitent la chute fatale de l’entreprise publique
Bangui, CNC. La SODECA est morte. Tony Mapouka, directeur des ressources, et Alpha Gounoumoundjou, directeur financier, ont achevé ce qui restait de cette entreprise publique censée fournir l’eau à des millions de Centrafricains. Ces deux prédateurs, placés à des postes stratégiques uniquement pour leur proximité avec le pouvoir, ont transformé la société d’État en leur terrain de chasse personnel.
Un service public inexistant
La réalité est accablante : la SODECA ne fournit plus d’eau. Des quartiers entiers de Bangui restent assoiffés pendant des semaines. “Nous vivons comme dans un village de 5000 habitants alors que nous sommes dans la capitale d’un pays”, dénonce un habitant du quartier Galabadja 3. Les rares fois où l’eau coule des robinets, elle est impropre à la consommation, selon l’expertise de la BIVAC.
Le règne de la terreur et de la débauche
Tony Mapouka et Alpha Gounoumoundjou ont instauré un système de prédation sexuelle au sein de l’entreprise. Les faits sont établis : ils forcent les stagiaires et employées à des relations sexuelles sous peine de perdre leur emploi. “Pour avoir un stage à la SODECA, les jeunes filles doivent obligatoirement passer dans leurs bureaux”, affirme une ancienne stagiaire virée pour avoir refusé les avances de Mapouka.
Les deux hommes n’ont aucune qualification pour leurs postes. Mapouka, simple sociologue placé là par son défunt père, et Gounoumoundjou, choisi pour son lien ethnique avec le Président, gèrent l’entreprise comme leur propriété privée.
Un système mafieux bien rodé
Le duo a mis en place un véritable réseau criminel :
– Recrutement massif de leurs maîtresses
– Harcèlement systématique des épouses d’employés
– Détournement des ressources de l’entreprise
– Création de conflits artificiels pour justifier le licenciement des maris récalcitrants
“Ils ont transformé la SODECA en bordel“, lance sans détour un cadre de l’entreprise. “Chaque nouvelle recrue féminine doit passer par leur lit. C’est la règle”.
Une entreprise publique sacrifiée
Pendant que d’autres sociétés d’État maintiennent tant bien que mal leurs services, la SODECA s’enfonce dans l’abîme. Les Centrafricains paient le prix fort de cette gestion catastrophique : pas d’eau potable, risques sanitaires majeurs, développement entravé.
Le pillage organisé
Les deux directeurs ne se contentent pas de leurs abus sexuels. Ils organisent le pillage systématique des ressources de l’entreprise. Les fonds destinés à la maintenance des installations disparaissent mystérieusement. Les factures sont gonflées, les marchés truqués.
“Ils ont même créé un système de fausses factures avec leurs complices“, révèle une source interne. “L’argent qui devrait servir à réparer les canalisations finit dans leurs poches“.
La complicité au sommet
Cette situation perdure grâce à des protections en haut lieu. Mapouka et Gounoumoundjou, militants zélés du parti au pouvoir, bénéficient d’une impunité totale. Leurs nominations sont une “récompense” pour services rendus, au mépris total de l’intérêt public.
Les employés honnêtes de la SODECA lancent un cri d’alarme : sans intervention urgente des autorités, l’entreprise court à sa perte. Mais qui osera stopper ces deux prédateurs qui ont transformé un service public vital en leur fief personnel ?
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