Le député de la première circonscription du quatrième arrondissement de Bangui dit non au troisième mandat voulu par Touadera

Publié le 22 septembre 2022 , 8:11
Mis à jour le: 21 septembre 2022 2:13 pm

Le troisième mandat voulu parle Président Touadera continue de faire vague.

Dominique Yandocka, député de la première circonscription électorale du quatrième arrondissement de Bangui, lors d’une interview accordée aux médias nationaux, l’homme n’a pas marché ses mots. Il était direct et clair. Pour lui, le projet de la modification de la constitution voulu par le chef de l’État Faustin Archange Touadera est « très dangereux pour la nation, mais également pour  nos enfants ».

 

Rédigé par Anselme Mbata

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le vendredi 23 septembre 2022

 

Réaction sur le Le troisième mandat voulu par Touadera

Monsieur Dominique Yandocka, Président du parti ITA, député de la première circonscription  électorale du quatrième arrondissement de Bangui, se dit qu’il est temps de hausser le ton face au projet cryogène de la modification de la constitution initié par le Président de la République Faustin Archange Touadera.

Pour lui, il est peut-être temps pour le Président de la République de surseoir  à ce type d’entreprise funeste  pour ne pas que le pays sombre encore plus dans le chaos.

Concernant l’installation par le Président de la République des membres du comité chargé de rédiger la nouvelle constitution, synonyme d’un troisième mandat pour Touadera, monsieur Dominique Yandocka pense qu’il y’a un recours devant la justice qui est en cours.

« Il est bien que les initiateurs de ce projet ont voulu  que ce comité poursuive ses travaux, mais nous devons nous  en tenir qu’à la décision  qui viendra de la cour constitutionnelle qui est la plus haute juridiction de notre pays. Et cette décision  s’imposera à tous. Elle forcera la main  au peuple centrafricain », poursuit l’honorable Dominique Yandocka. D’après lui, il y’a eu de tentative  d’intimidation à l’endroit  des plus hauts magistrats de la République. Ce qu’il déplore tout de même.

Pour lui, le projet de la modification de la constitution initié par le Président de la République est un mort-né.

« Le chef de l’État a prêté serment le 30 mars 2021 pour son second mandat comme  veut la constitution. Il terminera son mandat le 30 mars 2026. Une fois le mandat terminé, il passera le relais à un autre centrafricain que le peuple va choisir », précise le député Dominique Yandocka. Pour lui, nous sommes tous les enfants de ce pays. Et nous n’avons pas le droit de faire replonger ce pays pour des intérêts égoïstes. Nous avons trop souffert. Le peuple a trop souffert. Le peuple attend autre chose que cela, affirme-t-il. Le troisième mandat voulu parle Président Touadera continue de faire vague.

 

Nous vous invitons à suivre l’intégralité de son interview ici

 

 

Lire aussi : le rapprochement du chef rebelle Abakar Sabone au Président Touadera a-t-il échoué ?

 

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