l’Autorité nationale des élections: Le Chef d’Œuvre de la Fiction Électorale

Publié le 6 août 2023 , 7:40
Mis à jour le: 6 août 2023 2:16 pm

l’Autorité nationale des élections: Le Chef d’Œuvre de la Fiction Électorale

 

Mathias Barthélémy Mourouba, Président de l'autorité nationale des élections (ANE)
Mathias Barthélémy Mourouba, Président de l’autorité nationale des élections (ANE)

 

 

 

Bangui, 07 août 2023 (CNC) –  Le cirque absurde de l’autorité nationale des élections et son soi-disant référendum se révèlent être une parodie lamentable de démocratie. Avec une participation ridicule avoisinant à peine les 4 ou 5 %, on se demande si l’Autorité nationale des élections (ANE) a recruté des lapins de Pâques pour aller déposer les bulletins dans les urnes. Quelques âmes égarées ont-elles réellement cru en cette farce ? Les chiffres annoncés par l’autorité nationale des élections sont tellement exagérés qu’ils ressemblent davantage à une sortie d’un film d’horreur qu’à une représentation de la réalité.

 

On se demande si l’Autorité nationale des élections (ANE) a fait appel à une équipe de scénaristes pour concocter ce scénario fantasmagorique. Comment ont-ils osé prétendre qu’un écrasant 95,21 % de la population a dit “oui” à cette supercherie, tandis que seulement 4,79 % ont eu le courage de dire “non” ? Sérieusement, est-ce que l’Autorité nationale des élections (ANE) pense que le peuple centrafricain est composé de moutons incapables de voir à travers cette mascarade grotesque ?

 

Ce “oui” massif, aux allures d’unanimité, est-il censé crédibiliser la volonté du peuple ? Soyons réalistes, personne ne peut sérieusement croire que plus de 95 % des Centrafricains soutiennent le maintien au pouvoir du Président Touadera. Il est clair que cette prétendue consultation populaire a été manipulée pour donner l’illusion d’un soutien massif à un homme qui cherche désespérément à s’accrocher au pouvoir.

 

Il est temps que l’Autorité nationale des élections (ANE) cesse de prendre les citoyens centrafricains pour des imbéciles. Les électeurs ont le droit d’être traités avec respect et de bénéficier d’une véritable démocratie, pas d’une mascarade de vote qui ne sert qu’à satisfaire les ambitions politiques d’un seul homme.

 

Et que dire de cette tentative éhontée de supprimer la limite fixée par la constitution du 30 mars 2016 ? Tout cela dans le seul but de créer un boulevard pour Touadera en 2026 ? C’est une insulte à l’intelligence du peuple et une atteinte flagrante à l’état de droit. Il est évident que ce pseudo référendum n’a aucune légitimité et ne fait que renforcer les doutes quant à la sincérité du gouvernement envers la démocratie.

 

Le Président de la République, Faustin Archange Touadera,  devrait avoir honte de sa conduite antidémocratique et de son mépris envers les citoyens. Au lieu de se focaliser sur des manigances politiques douteuses, elle ferait mieux de s’atteler aux véritables problèmes auxquels la Centrafrique est confrontée, tels que la pauvreté, la corruption et l’insécurité.

 

En réalité, ce pseudo référendum est une insulte à la démocratie et au peuple centrafricain. Le Président Touadera  devrait se remettre en question et faire preuve de respect envers ses citoyens en organisant de véritables élections libres et équitables. Tant que le pouvoir en place continuera de se livrer à de telles manœuvres, il ne sera pas digne de la confiance et du respect du peuple qu’il prétend représenter.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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