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L’armée met en garde contre une formation parallèle aux métiers des armes en RDC

Un combattant de la Force de résistance patriotique de l'Ituri - FRPI - debout à côté d’un véhicule de la Monusco - près de Tchei - Ituri - 28 juillet 2006
Un combattant de la Force de résistance patriotique de l’Ituri – FRPI – debout à côté d’un véhicule de la Monusco – près de Tchei – Ituri – 28 juillet 2006

 

L’armée congolaise a mis en garde jeudi contre toute formation des jeunes aux métiers des armes en dehors des canaux légalement établis, dans l’est de la République démocratique du Congo, repaire de dizaines de milices.

L’armée “met sévèrement en garde toute tentative de former une jeunesse armée, attitude qui violerait la constitution de la République”, prévient dans une vidéo parvenue à l’AFP, le service de presse de la 34è région militaire basée à Goma, capitale du Nord-Kivu.

“Les jeunes désireux de servir la patrie sous le drapeau doivent obligatoirement suivre le processus normal de recrutement organisé par les Forces armées de la République démocratique du Congo. Autrement, tout mouvement de jeunesse armée, toute milice armée sera considérée comme une force négative et traitée comme telle”, ajoute le document.

La 34è région militaire couvre la province du Nord-Kivu, frontalière de l’Ouganda et du Rwanda.

“Seules les forces armées de la République démocratique du Congo ont reçu mission de défendre les frontières et l’intégrité du territoire national de la RDC, de protéger les populations et leurs biens ainsi que d’assurer la sécurité des institutions légalement établies”, rappelle ce message émanant du général Edmond Ilunga.

Depuis 25 ans, la façade orientale de la RDC, particulièrement la région du Kivu, est déchirée par des conflits armés. Plus de 130 groupes armés y ont été répertoriés et 1.900 civils y ont été tués durant les deux dernières années, selon un rapport publié mercredi par l’ONG Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo.

 

AFP/VOA

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