L’ANE, arme fatale de la  dictature implacable de Touadera

0
51

L’ANE, arme fatale de la  dictature implacable de Touadera

 

L’ANE, arme fatale de la  dictature implacable de Touadera
Dr Barthelemy Mathias Morouba, Président de l’Autorite nationale des élections …

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 L’ANE n’est pas une autorité électorale, c’est une arme fatale  de la  dictature implacable de Touadera pour écraser la démocratie, truquer les urnes et perpétuer une dictature à la Corée du nord en Centrafrique.

 

En effet, à l’approche des élections présidentielles, législatives et locales prévues en 2025, un profond sentiment de méfiance s’installe parmi la population centrafricaine et les observateurs nationaux. Beaucoup s’interrogent : que peut-on réellement attendre de ce scrutin ? Les Centrafricains espèrent-ils des élections libres et démocratiques, ou assistent-ils, résignés, à un nouveau divertissement organisé par le président Faustin-Archange Touadera alias Baba Kongoboro et son gouvernement  avec la bénédiction de l’ANE ?

 

En effet, Le président Faustin-Archange Touadera alias Baba Kongoboro, son gouvernement et l’ANE (Autorité nationale des élections) forment un trio infernal qui prépare une fraude éhontée, sans subtilité ni respect pour la démocratie. Les élections de 2025 ne seront pas un moment où les Centrafricains exprimeront leur volonté, mais une répétition  exacte du référendum de 2023, ce scrutin où les urnes ont été bourrées sans vergogne avec la complicité de l’ANE, où les scores ont frôlé les 99 %, et où le peuple a été réduit à un spectateur impuissant. Ce n’est pas une simple dérive, c’est une réalité: Touadera ne veut pas gouverner avec l’assentiment des citoyens, il exige de régner comme un despote, quel qu’en soit le prix, écrasant toute voix qui oserait s’élever contre lui.

 

Ainsi, la modification illégale de la constitution en 2023 a mis à nu les intentions de ce régime. Touadera a limogé Danièle Darlan, présidente de la Cour constitutionnelle, sans égard pour les règles ou la collégialité de cette institution essentielle, uniquement pour faire passer une loi taillée à sa mesure, un texte qui lui offre un troisième mandat et, à terme, une présidence à vie. Ce coup de force, appuyé par les mercenaires de Wagner qui arpentent le pays comme des ombres menaçantes, n’a laissé aucun doute : il s’agit d’un plan pour verrouiller le pouvoir.

 

Mais quand l’opposition, désespérée, réclame un dialogue direct pour éviter le pire, Touadera se mure dans un silence arrogant, avant de déclarer dans des discours creux et démagogique que l’opposition doit venir discuter avec lui, tout en refusant tout dialogue avec cette même opposition qui l’a pourtant demandé à mainte reprise. Ce double jeu est révoltant. Il ignore les appels à la raison, ferme les yeux sur la colère qui gronde dans les rues de Bangui, et pave la voie à une dictature sanglante qui ne tolère ni débat ni compromis.

 

En parallèle, l’Autorité nationale des élections n’a plus rien d’une entité neutre ou indépendante. Elle est devenue une extension directe de la volonté de Touadera, un outil implacable pour manipuler chaque étape du processus électoral. Prenons l’exemple de la deuxième phase du recensement électoral : des agents ont été déployés à Bambari, escortés par la Minusca, avec des dizaines de véhicules rutilants et des enrôleurs prêts à agir. Mais derrière cette apparence d’efficacité se cache une vérité sordide. Ces équipes ne sont pas là pour recenser fidèlement les électeurs ou garantir un scrutin juste ; elles sont là pour falsifier les listes, rayer les noms de certains centrafricains, et fabriquer des chiffres qui assureront une victoire écrasante au président. Les modalités de cette opération restent volontairement floues, les explications aux partis politiques ou aux observateurs brillent par leur absence. L’ANE ne travaille pas pour la démocratie, elle exécute les ordres de Touadera, transformant chaque bureau de vote en une scène de théâtre où le résultat est écrit d’avance.

 

De plus, selon Bindoumi, les Centrafricains attendent des élections locales depuis plus de 35 ans. Un espoir que ce régime piétine sans scrupule. Le calendrier électoral, savamment embrouillé, mélange les scrutins locaux avec les élections présidentielles et législatives, une manœuvre calculée pour reléguer les municipales à l’arrière-plan, voire les faire disparaître complètement. Touadera et ses alliés n’ont que faire des besoins des citoyens qui veulent des maires pour gérer leurs routes défoncées, leurs écoles en ruine, leurs marchés asphyxiés. Non, ils concentrent toute leur énergie sur une victoire frauduleuse à la présidentielle, laissant les communautés locales dans l’abandon le plus total. Ce mépris pour les aspirations du peuple, ce refus de leur donner une voix dans leur quotidien, est une trahison qui dépasse l’entendement, un acte qui montre à quel point ce régime se fiche éperdument de ceux qu’il prétend représenter.

 

Et ce n’est pas tout : ce régime vole l’avenir même de la Centrafrique. Touadera ne se contente pas de manipuler les élections, il rêve d’une dynastie, d’un règne qui le verra mourir au pouvoir avant de transmettre le trône à son fils, comme si le pays était son domaine privé. Pendant ce temps, les rues de Bangui restent des bourbiers impraticables, les familles s’enfoncent dans une misère noire, et la souffrance devient une constante que plus personne n’ose contester. Les écoles manquent de bancs, les hôpitaux de médicaments, mais Touadera préfère investir dans des mercenaires et des urnes truquées plutôt que dans le bien-être de son peuple. Ce n’est pas une gouvernance, c’est une prise d’otages brutale, une comédie tragique où un seul homme impose des scores absurdes, décide de tout, et abandonne une nation entière à l’agonie, tout en se regardant dans le miroir avec la satisfaction d’un roi autoproclamé.

 

Alors, il est temps de dire stop, de hurler que ça suffit. Touadera, son gouvernement et l’ANE ne se contentent pas de jouer avec le feu, ils commettent un crime contre la Centrafrique, un crime qui salit l’honneur d’un peuple fier. Chaque urne trafiquée, chaque discours menteur, chaque promesse jetée au vent est une gifle à la dignité des Centrafricains qui ne demandent qu’à vivre libres, à choisir leurs leaders, à construire leur avenir. Ce qu’ils préparent pour 2025 n’est pas une élection, c’est un braquage en plein jour, un vol organisé qui doit être stoppé net. La Centrafrique ne peut plus supporter cette farce indigne qui la ridiculise devant le monde, qui la condamne à la servitude sous le joug d’un homme et de son arme fatale, l’ANE. Ce régime doit tomber, et avec lui, ses machines de mensonge et d’oppression.