L’Ambassade de France en RCA condamne la diffusion par  Afrique média d’un interrogatoire diffamant et mensonger de M. Abdoulaye Garba réalisé sous l’emprise de la contrainte

 

Bangui, 5 février 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – « L’ambassade de France en République centrafricaine  condamne la diffusion par  Afrique média d’un « interrogatoire » diffamant et mensonger de M. Abdoulaye Garba, réalisé sous l’emprise de la contrainte suite à son arrestation le 24/01 à Bangui ».

Monsieur Mouddala Abdoulaye
Monsieur Mouddala Abdoulaye, coordonnateur politique de l’UPC à Bangui

 

Dans une vidéo publiée jeudi sur les réseaux sociaux par la chaîne camerounaise pro-Wagner Afrique Média, Monsieur Abdoulaye Garba a livré des informations concernant les raisons de sa rencontre avec le « service secret français ». Mais plusieurs questions déontologiques se posent concernant ce témoignage, notamment sur le crédit à apporter au discours de Monsieur Abdoulaye Garba. Pire, le coordonnateur politique de l’UPC aurait – il put être manipulé par les mercenaires russes au cours de ses « interrogatoires ? Son discours aurait-il été volontairement orienté pour incriminer la France ?

De son côté, l’ambassade de France en RCA donne plus de précisions sur ces allégations sur tweeter.

«  L’ambassade de France en RCA condamne la diffusion par  Afrique média d’un  interrogatoire  diffamant et mensonger de M. Abdoulaye Garba, réalisé sous l’emprise de la contrainte suite à son arrestation le 24/01 à Bangui ».

Mais à Bangui, nombreux sont ceux qui constatent que cette manipulation est trop grosse pour y croire. Selon un observateur, le discours de Monsieur Abdoulaye Garba, diffusé sur les antennes de la radio en Centrafrique quelques heures après son arrestation est largement en décalage de celui qu’il tient à la chaîne camerounaise pro-Wagner Afrique média.

À en croire un observateur, visiblement, l’ensemble des questions  qui lui ont été posées ainsi que des réponses qu’il y  apporte au cours de cette vidéo semblent être manipulées. C’est grave. C’est la méthode russe.

Mais pour la famille du prévenu, c’est sa sécurité qui prévaut d’autant plus que depuis son arrestation, sa famille ne sait toujours pas où il est incarcéré, et personne ne sait s’il est encore vivant.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

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