l’Afrique franchit la barre de 2 millions d’infections

Publié le 18 novembre 2020 , 7:20
Mis à jour le: 18 novembre 2020 2:20 pm

Coronavirus: l’Afrique franchit la barre de 2 millions d’infections

Bangui ( République centrafricaine ) – Le nombre total de cas confirmés du nouveau coronavirus en Afrique a franchi la barre des 2 millions mercredi.

Avec plus de 2 012 000 cas, l’Afrique représente moins de 4 % des cas signalés dans le monde, ce que de nombreux experts estiment être un sous-dénombrement./////////////.

Selon ces experts, de nombreuses infections et les décès dus à la maladie COVID-19 sont probablement passés inaperçus car les taux de dépistage sur ce continent d’environ 1,3 milliard de personnes sont parmi les plus faibles du monde./////////////.

Avec plus de 48 000 décès liés au coronavirus, le taux de mortalité lié à la maladie COVID-19 sur le continent africain (2,4%,) est le troisième plus élevé au monde, derrière l’Amérique latine et le Moyen-Orient./////////////.

Des pays tels que le Soudan, le Tchad et l’Égypte ont enregistré les taux de mortalité les plus élevés du continent, soit respectivement 7,81 %, 6,28 % et 5,82 %. L’Afrique du Sud a le plus grand nombre de cas COVID-19 signalés sur le continent, soit plus de 750 000, avec un taux de mortalité de 2,71 %, selon un décompte de Reuters./////////////.

Le nombre inférieur d’infections et de décès en Afrique par rapport à l’Europe, l’Amérique du Sud et les États-Unis peut être attribué en partie à plusieurs facteurs, outre un sous-dénombrement probable./////////////.

Le virus a frappé l’Afrique plus tard que les autres continents, ce qui a donné au personnel médical le temps de mettre en place des hôpitaux dédiés, de s’approvisionner en oxygène et en respirateurs./////////////.

L’Afrique du Sud a mis en place l’un des dispositifs de confinement les plus stricts du monde à la fin du mois de mars, alors que le pays n’avait confirmé que 400 cas./////////////.

Pour d’autres experts, par contre, c’est surtout la démographie du continent qui prime : la population relativement jeune de l’Afrique lui permet de résister à une maladie dont le risque de sévérité s’aggrave avec l’âge./////////////.

Il y a aussi le fait les gouvernements africains ont également l’expérience de la lutte contre les maladies infectieuses mortelles telles que le virus Ebola, le choléra et la rougeole./////////////.

Plus récemment, cependant, la pandémie a eu un impact sur d’autres services de santé vitaux en Afrique, car les pays sont obligés de réorienter des ressources déjà limitées, a déclaré un responsable régional de l’Organisation mondiale de la santé.

Avec AFP/VOA

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