La trajectoire criminelle de Jules Njawé : Une tache sombre sur l’image de la présidence centrafricaine

La trajectoire criminelle de Jules Njawé : Une tache sombre sur l’image de la présidence centrafricaine

 

Les deux bagarreurs en chemises blanches à côté du président Touadera, Wilfried Sébiro et à droite Jules Ndjawé
Les deux bagarreurs en chemises blanches à côté du président Touadera, Wilfried Sébiro et à droite Jules Ndjawé

 

 

Bangui, 26 janvier 2024 (CNC) – Au cœur des machinations politiques en République centrafricaine, une figure singulière, Jules Njawé, soi-disant ministre conseiller en communication de Faustin Archange Touadera, s’affiche et attire des attentions. De nationalité camerounaise et affichant un passé criminel et mafieux, Jules Njawé s’est hissé au sommet du pouvoir en République centrafricaine, mettant en lumière les failles du régime de Bangui. Ses récentes bagarres publiques et ses attaques virulentes contre des figures respectées de l’opposition, dont Abdoul Karim Meckassoua et Crépin Mboli-Goumba, soulèvent des inquiétudes quant à la légitimité de sa position. Plongeons dans cette investigation, dévoilant les agissements énigmatiques de Jules Njawé au cœur du pouvoir centrafricain. 

  

Plongeons dans le récit captivant et trouble du parcours de Jules Njawé, un soi-disant ministre conseiller en Communication au cœur central du pouvoir exécutif au palais de la Renaissance à Bangui, un individu dont le passé semble être une ombre aux contours criminel. 

  

De nationalité camerounaise, Jules Njawé, un parrain mafieux des colporteurs, a connu une ascension singulière après avoir livré une bagarre à son chef Sébiro lors du vote de referendum de leur patron Touadera au lycée Barthelemy Boganda à Bangui. Avant de se hisser au sommet du pouvoir centrafricain, il était au centre d’un scandale retentissant au sein de la chaîne de télévision Vision 4, où il occupait des fonctions importantes. Son limogeage de Vision 4, motivé par des accusations de vol aggravé, jette une lumière crue sur ses méthodes douteuses et soulève des questions fondamentales quant à sa crédibilité en tant que conseiller présidentiel. 

  

Le vol au sein de la chaîne Vision 4, qui aurait dû être le point de départ de la descente aux enfers de Njawé, était plutôt le point de départ de son ascension au sein d’un pouvoir qui aime récompenser les criminels.  Les accusations de détournement de fonds et de malversations financières ont déclenché son licenciement, marquant le début d’une trajectoire trouble. Malgré ces antécédents peu reluisants, Jules Njawé a réussi à s’infiltrer dans les cercles présidentiels centrafricains. 

  

Son parcours détaillé révèle non seulement une tendance persistante au comportement criminel mais également une propension à s’entourer de controverses. Sa bagarre publique avec l’ancien ministre conseiller Wilfried Sebiro, sous les yeux du président putschiste Faustin Archange Touadera, met en lumière la perturbation qu’il peut causer au sein même du pouvoir. 

  

Cependant, son comportement ne se limite pas aux affaires publiques. Les attaques verbales flagrantes contre des figures politiques centrafricaines respectées, telles que le président Abdou Karim Meckassoua et le président Crépin Mboli-Goumba, révèlent un mépris pour les normes démocratiques et soulèvent des doutes sur son aptitude à occuper une position aussi délicate. 

  

Son intrusion dans la politique interne, en tant que conseiller en Communication, devrait être guidée par la discrétion. Mais Jules Njawé, un employé des télévisions, préfère les projecteurs, comme un autre ministre conseiller Fidèle Gouandjika, en se permettant d’insulter publiquement des leaders politiques centrafricains. Cela remet en question non seulement son professionnalisme mais également son respect pour les processus démocratiques du pays qu’il prétend conseiller. 

  

En gros, le parcours et le comportement de Jules Njawé sont des tissus des toiles complexes tissés des scandales, de vols et d’actions discutables. Sa présence au sein du pouvoir centrafricain soulève des questions fondamentales sur les critères de sélection des conseillers présidentiels et appelle à une réflexion sérieuse sur la nécessité de restaurer l’intégrité et la crédibilité du cercle présidentiel pour le bien de la République centrafricaine.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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