La République centrafricaine en crise : le manque de compétence des dirigeants pointé du doigt

Publié le 27 mars 2023 , 7:30
Mis à jour le: 28 mars 2023 3:23 am

 

Bangui, 21 mars. 23 (CNC) — La République centrafricaine a été confrontée à de nombreux défis ces dernières années, notamment en matière de gouvernance et de leadership. Selon le politologue Fari Taheruka Shabazz, l’une des principales raisons de ces difficultés est le manque de compétence et de professionnalisme au sein du gouvernement.

Serge Ghislain Djorie, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement
Serge Ghislain Djorie, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement. Photo Djoni Sango

 

Rédigé par Alain Nzilo

Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le lundi 27 mars 2023

 

Le manque de compétence des dirigeants pointé du doigt

 

La République centrafricaine est un pays qui a connu une instabilité politique constante depuis son indépendance en 1960. Selon le politologue Fari Taheruka Shabazz, cette instabilité est en grande partie due au manque de compétences de ceux qui dirigent le pays. En effet, il est difficile de voir comment le pays pourrait progresser avec des personnes telles que Djoubaye-Abazène, un ancien chef rebelle de la Seleka nommé ministre de la justice, ou encore le chef rebelle Hassan Bouba, ministre de l’élevage et de la santé animale.

Le politologue Fari Taheruka Shabazz critique également la nomination de monsieur Serge Ghislain Djorie, un capitaine de la Seleka au poste de ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, ainsi que celle d’un douanier nommé ministre de la défense. Ces nominations semblent incohérentes et peu judicieuses. De plus, le premier ministre actuel, Félix Moloua, est décrit comme incompétent.

Le chef milicien Héritier Doneng avec des journalistes
Le chef milicien Héritier Doneng lors de son point de presse à Bangui. CopyrightCNC

 

Les chefs de milice nommés à des postes de responsabilité

 

Le gouvernement est également critiqué pour avoir nommé des chefs de milice à des postes de responsabilité, tel que Héritier Doneng, nommé directeur de cabinet au ministère de la jeunesse et des sports, ainsi que pour avoir donné des postes importants à des personnalités telles que Sylvie Baïpo-Témon, ministre des affaires étrangères, Aristide Reboas, ministre de la jeunesse et des sports, Évariste Ngamana, titulaire d’un faux diplôme au poste du premier vice-Président de l’assemblée nationale .

Selon M. Shabazz, ces personnes sont des “bras cassés” qui ne peuvent pas aider le pays à avancer. Malheureusement, ajoute-t.

Il souligne que ces personnes ne sont pas qualifiées pour occuper les postes ministériels qu’elles occupent. Il déclare également que leur présence au gouvernement entrave le développement du pays, car ils ne possèdent ni les compétences ni les connaissances requises.

 

 

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