La peur d’une éventuelle contre-attaque du FPRC domine la

Publié le 8 septembre 2019 , 5:23
Mis à jour le: 8 septembre 2019 5:23 pm
Les déplacées dans un camp de fortune près de la base militaire de la Minusca à Birao. CNC
Les déplacées dans un camp de fortune près de la base militaire de la Minusca à Birao le 1er septembre 2019. CNC

 

ville de Birao.

 

 

Birao (CNC) – La ville de Birao, théâtre d’affrontement violent le week-end dernier entre les groupes armés, est plongée depuis 72 heures dans le stress et la peur d’une éventuelle contre-attaque du FPRC, dirigé par le général Noureddine Adam.

 

Si les représentants de deux groupes rebelles rivaux, notamment le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) et le mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) ont eu des pourparlers avec la chef du bureau de la Minusca (Mission des Nations unies)ce samedi 7 septembre dans la matinée, les populations civiles quant à elles se sont plongées à nouveau dans une angoisse collective d’une éventuelle contre-attaque des combattants rebelles du FPRC qui avait subi de lourdes pertes dans ses affrontements militaires avec le MLCJ le week-end dernier.

Pour l’heure, on observe un calme relatif dans la ville, mais les deux groupes rivaux continuent de renforcer leurs positions respectives en hommes et logistique militaire dans toute la localité de Birao et sa région.

Les populations déplacées, toujours très nombreuses dans le camp de fortune proche de la Minusca, attendent toujours de rentrer chez elles une fois les belligérants concluent un accord de cessation d’hostilité définitive.

 

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