La ministre de la culture, Saraiva Yanzere Jennifer, révèle son vrai visage : tyrannie et intimidation
Bangui, 05 décembre 2023 (CNC) – La ministre centrafricaine de la culture, Madame Saraiva Yanzere Jennifer, est aujourd’hui sous les feux des projecteurs pour toutes les mauvaises raisons. Une récente affaire de détournement massif des indemnités destinées aux artistes centrafricains a mis en lumière des pratiques honteuses au sein de son ministère, illustrant un mépris flagrant envers la culture et la créativité du pays. Plus préoccupant encore, la ministre a réagi de manière totalement inacceptable, recourant à des menaces et à l’intimidation pour étouffer la vérité.
L’histoire commence il y a un an, lorsque le gouvernement a introduit un mécanisme de subvention mensuelle visant à soutenir les artistes centrafricains. Cette initiative était censée garantir un revenu régulier aux acteurs culturels du pays, mais au lieu de cela, elle a été détournée à des fins personnelles par la ministre et son directeur de cabinet par intérim, Monsieur Toukia.
Plutôt que d’accorder ces subventions aux artistes méritants, la ministre et son directeur de cabinet ont préféré inscrire les noms de leurs proches sur la liste des bénéficiaires. Cette partialité flagrante a créé une distorsion évidente et a privé de nombreux artistes talentueux d’un soutien essentiel.
Le point culminant de cette fraude odieuse réside dans la réduction délibérée des montants alloués aux artistes et aux encadreurs. Au lieu des 80 000 francs CFA mensuels prévus pour chaque artiste, le ministère a versé seulement 60 000 francs CFA, tandis que les encadreurs ont été privés de 40 000 francs CFA sur les 120 000 prévus. Cette manipulation a perduré pendant douze mois, au cours desquels la ministre et son directeur de cabinet ont détourné des sommes considérables.
Face à cette injustice, les artistes ont finalement décidé de se mobiliser à travers une grève pour réclamer leurs droits légitimes. Lorsque les agents du trésor public ont commencé à verser directement les subventions aux artistes, contournant ainsi le ministère de la culture, la vérité a éclaté au grand jour. Les artistes ont réalisé qu’ils avaient été victimes d’une escroquerie pendant une année entière.
Malheureusement, au lieu de reconnaître ses fautes et de présenter des excuses, la ministre Jennifer a choisi de réagir par la tyrannie et l’intimidation. Elle a refusé de préparer les documents financiers nécessaires pour que le trésor public puisse verser les allocations aux artistes et aux encadreurs, les maintenant ainsi dans une situation précaire.
Pire encore, lors d’une réunion ce lundi 4 décembre 2023 avec les encadreurs, la ministre a osé demander des excuses publiques de leur part, les accusant à tort d’être à l’origine de ses problèmes. Les encadreurs, contraints par la situation, ont humiliamment obtempéré, s’agenouillant devant la ministre pour lui demander pardon.
Mais ce n’était pas suffisant pour la ministre Saraiva Yanzere Jennifer. Elle a exigé que les encadreurs organisent une conférence de presse publique pour dénoncer publiquement les informations compromettantes à son encontre et à l’encontre de son directeur de cabinet par intérim. Cette demande insensée met en évidence l’abus de pouvoir de la ministre et son désir de maintenir son image à tout prix.
Pire encore, la ministre a menacé physiquement et mystiquement une encadreuse nommée Nina Darlan, l’accusant d’être à l’origine de cette affaire. Cette menace est inacceptable et témoigne d’un mépris total pour la liberté d’expression et la sécurité des individus.
Enfin, la ministre se vante de son impunité, affirmant que même le président putschiste Faustin Archange Touadera ne peut rien lui faire et qu’elle pourrait vivre pendant 60 ans sans travailler grâce à son argent. Cette arrogance est choquante et révèle un mépris complet envers la responsabilité et l’intégrité au service public.
En réalité, la ministre de la culture, Saraiva Yanzere Jennifer, a trahi la confiance du peuple centrafricain en détournant des fonds publics et en réagissant par la tyrannie et l’intimidation. Il est temps que le gouvernement prenne des mesures pour enquêter sur ces allégations de détournement et garantir que la culture centrafricaine soit soutenue de manière équitable et transparente. La ministre doit répondre de ses actes et être tenue responsable de ses actions inexcusables.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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