La Lutte pour les Paiements des indemnités en Souffrance : Le Soulèvement au Ministère des Finances
Le manque de paiements trimestriels aux agents de bloc finances plonge leur ministère dans une paralysie financière grave.
Lundi 29 avril dans la matinée, une scène de colère et de frustration a éclaté devant la Direction Générale du Budget. Les agents du ministère des Finances, débordant de mécontentement, ont lancé un sit-in de trois jours pour revendiquer le paiement de leurs arriérés salariaux.
Dans une démonstration bruyante, les portes de l’édifice ont été momentanément fermées par les manifestants. Le son strident des sifflets, le vacarme des couvercles de marmite utilisés comme instruments de protestation et les cris de désespoir ont enveloppé l’atmosphère tendue.
Parmi les mécontents, Bertrand Biro, secrétaire général du syndicat bloc finance, a exprimé le désarroi de ses collègues.
“Certains attendent le paiement de quatre trimestres, d’autres de trois, voire deux”, a-t-il déclaré, soulignant l’ampleur du problème qui pèse sur le moral du personnel.
Les efforts du bureau syndical pour résoudre la situation se sont heurtés à un mur d’inertie de la part des autorités financières. Malgré les démarches entreprises, aucune solution concrète n’a été avancée, laissant les agents dans l’incertitude quant à l’avenir de leurs finances.
La revendication principale reste claire : le paiement intégral et immédiat des arriérés salariaux. Ces paiements trimestriels, précise Biro, ne sont pas des revenus réguliers, mais des indemnités distinctes des recettes de l’État. Cependant, les pratiques de gestion centralisée du gouvernement entravent leur versement, exacerbant ainsi les tensions.
L’impact de cette agitation se fait sentir dans les couloirs du ministère des Finances, où les activités sont sévèrement perturbées. Les usagers, comme Victor venu régler les affaires de pension de sa défunte mère, se retrouvent bloqués devant des portes closes, confrontés à une situation aussi inattendue que délicate.
“Toutes les portes sont fermées, les usagers ne peuvent pas entrer”, témoigne-t-il, révélant les conséquences désastreuses de ce bras de fer sur ceux qui dépendent des services publics. Pour ceux qui viennent de loin, comme cet habitant d’Agwaya Dombia II, l’impact est d’autant plus pénible, soulignant l’urgence d’une résolution rapide de la crise.
Dans l’attente d’une intervention gouvernementale, le ministère des Finances reste paralysé, pris en étau entre les revendications de son personnel et les contraintes financières qui entravent leur satisfaction. En attendant, les agents restent mobilisés, déterminés à faire valoir leurs droits dans cette lutte pour la justice financière.
Par Anselme Mbata
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