La grande criminalité à Cantonnier: Trois jours, trois morts

Publié le 9 janvier 2024 , 5:15
Mis à jour le: 9 janvier 2024 2:57 pm

La grande criminalité à Cantonnier: Trois jours, trois morts

 

Cantonnier, ville centrafricaine à quelques mètres de la frontière du Cameroun. CopyrightCNCCantonnier, ville centrafricaine à quelques mètres de la frontière du Cameroun. CopyrightCNC
Cantonnier, ville centrafricaine à quelques mètres de la frontière du Cameroun. CopyrightCNCCantonnier, ville centrafricaine à quelques mètres de la frontière du Cameroun. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 10  janvier 2024 (CNC) – Cantonnier, ville frontalière entre la République Centrafricaine et le Cameroun, est aujourd’hui l’épicentre d’une vague de grande criminalité. La découverte de trois corps en seulement trois jours met en lumière une situation alarmante. Cet article explore les dimensions de cette crise sécuritaire et ses implications pour la région.

 

Contexte de la criminalité transfrontalière

 

Située à proximité immédiate de Garoua-Boulaï au Cameroun, Cantonnier est devenue un terrain propice aux activités criminelles. La porosité de la frontière facilite les mouvements illégaux et la contrebande. Quels sont les mécanismes derrière cette escalade de violence ? Comment les deux pays peuvent-ils collaborer pour sécuriser cette frontière poreuse ?

 

Corps sans vie du conducteur de taxi moto retrouvé sur le cimétière de Gaga-Ngo à Cantonnier
Corps sans vie du refugié au Cameroun, conducteur de taxi moto à Gaoua-Boulaï, retrouvé sur le cimetières de Gaga-Ngo à Cantonnier. CopyrightCNC

 

Trois jours, trois tragédies

 

La ville a été secouée par trois meurtres brutaux : des conducteurs de taxi-moto égorgés et leurs motos volées. Le troisième cas, particulièrement poignant, concerne un réfugié centrafricain, conducteur de moto-taxi à Garoua-Boulaï. Son corps a été découvert sur un cimetière à Cantonnier, sur le territoire centrafricain, suscitant une profonde inquiétude. Selon les informations recueillies par la Rédaction, il y’a cinq jours, un client non identifié l’aurait pris en course pour soi-disant venir récupérer son sac de manioc côté centrafricain. C’est lors de cette course qu’il aurait été tué et son corps jeté dans le cimetière. Malheureusement, c’est des gens qui sont partis pour enterrer un corps qui ont malheureusement la surprise de découvrir le corps de cette troisième victime en état de décomposition. Sa mort soulève des questions sur la sécurité des réfugiés et des migrants. Comment ces incidents reflètent-ils les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les habitants et les réfugiés ?

 

Implications et réponses

 

Ces crimes mettent en lumière la nécessité d’une réponse sécuritaire robuste. Il est impératif d’examiner les causes profondes de cette criminalité, notamment la pauvreté, le chômage et l’instabilité politique. Quelles mesures les autorités locales et  nationales  doivent-elles prendre pour endiguer cette vague de violence ?

 

Cantonnier, aujourd’hui symbole de la grande criminalité transfrontalière, exige une attention urgente. La résolution de ces problèmes de sécurité ne se limite pas à des actions répressives, mais nécessite une approche multidimensionnelle incluant le développement économique, la réforme du système judiciaire et la coopération internationale. L’avenir de Cantonnier et de ses habitants dépend de la capacité à transformer cette crise en une opportunité pour la paix et la stabilité.

 

Emmanuel  Gassawi

Correspondant du CNC à Béloko

 

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