La Débâcle du Recrutement : Une Ombre sur la Noblesse de la Gendarmerie

Publié le 14 mars 2024 , 5:12
Mis à jour le: 14 mars 2024 10:43 am

La Débâcle du Recrutement : Une Ombre sur la Noblesse de la Gendarmerie

 

Le général Landry Ulrich Dépot, Directeur général de la gendarmerie habillé en tenue bleue de la gendarmerie en revue des hommes d'honneur
Le général Landry Ulrich Dépot, Directeur général de la gendarmerie nationale centrafricaine

 

 

Bangui, 15 mars 2024 (CNC)  

 La récente série de recrutements au sein de la gendarmerie centrafricaine, supervisée par la MINUSCA, révèle une saga de dérapages et de complicités, ternissant la réputation de cette institution respectée.

 

La gendarmerie, jadis symbole de noblesse et de respect, est aujourd’hui ébranlée par les pratiques douteuses qui entachent son recrutement. Sous l’égide de la MINUSCA, les processus de sélection ont été entachés par une mafia à la colombienne, infiltrant le comité de recrutement. Des personnalités haut placées du ministère de la sécurité ont orchestré ces recrutements douteux, dégradant la qualité de l’institution.

 

L’association de la gendarmerie avec la police pour la formation est critiquée, car elle compromet l’intégrité et la spécificité de chaque force. Les conséquences sont alarmantes : une majorité d’illettrés et d’indisciplinés, les proches des hauts fonctionnaires, sont recrutés, compromettant la professionnalisation de la gendarmerie. La concentration excessive des effectifs à Bangui aggrave l’insécurité dans les régions.

 

Le général Matongo, figure centrale de ces recrutements, et d’autres hauts responsables, ont abusé de leur pouvoir pour favoriser leurs proches, sapant ainsi la crédibilité de l’institution. Les dysfonctionnements persistent malgré l’absence d’enquêtes de moralité, consacrant officiellement des individus douteux en tant que policiers et gendarmes.

 

La MINUSCA, censée apporter une supervision impartiale, a été compromise par des pratiques corruptives. La gestion opaque des procédures de recrutement, avec des désaccords internes et des octrois de places discutables, a sapé toute confiance envers cette mission extérieure.

 

*Conclusion (20 mots maximum)*:

 

La défaillance dans le recrutement de la gendarmerie centrafricaine révèle une profonde crise de confiance et d’intégrité.

 

Aucun article à afficher