Bangui, 20 avril 2023 (CNC) — Depuis des années, la situation en Centrafrique ne cesse de se dégrader. Les prévisions alarmistes d’un érudit centrafricain en 2020 se sont malheureusement avérées exactes. Aujourd’hui, le pays est confronté à des menaces internes et externes qui pourraient le précipiter vers le chaos. Comment éviter le pire pour la Centrafrique ?

Rédigé par Ben Wilson Ngassan
Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le jeudi 20 avril 2023
Pour éviter que le vent violent emporte ce qui reste de la Centrafrique
En 2020, un érudit centrafricain nous prévenait “nous devons aller à ces élections afin de fermer la parenthèse Touadera, car cet homme, avec ses mercenaires, a mis le pays en danger”. Puis la même source ajoute : “cette guerre froide, provoquée par le Tsunami Touadera, finira par devenir chaude”. Trois ans plus tard, ce qui paraissait comme une simple alerte d’un intellectuel centrafricain, a fini par s’imposer, à tous, comme une ÉVIDENCE.
D’abord les Américains… Ensuite, le Tchad, même s’il a grandement participé de manière directe ou indirecte aux crises que notre pays a connus, nous pointe désormais ouvertement comme terreau de déstabilisation de son pouvoir.
Si cela ne pouvait être possible il y a 30 ans, cette inversion de rôle n’est guère de l’exploit.
Quel intérêt pour notre pays, sevré financièrement, fragilisé par des dissensions politiques internes et menacé de grave crise socioéconomique ?
Déjà que nous mourrons actuellement de faim à cause de la cherté de vie, vivons sans eau ni électricité, marchons dans les rues poussiéreuses de Bangui qui ne nous épargnent pas de la grippe et autres contagions, il va falloir arrêter l’hémorragie.
Toutes les cartes sont sur la table, soit le Président dialogue avec ses opposants, soit il y va, à la guerre comme à la guerre, tel soutenu par ces conseillers obséquieux et ces indécrottables laudateurs.
Le pays se meurt…
Par Ben Wilson Ngassan