Justice Internationale : Des Accusations Graves Pèsent sur le Régime de Touadera
Bangui, 29 septembre 2023 (CNC) – L’adjudant-chef Béïna, autrefois garde rapproché de Touadera, fait des révélations explosives en affirmant sa participation à des missions meurtrières ordonnées par le président lui-même, jetant ainsi un éclairage sinistre sur la gouvernance actuelle.
L’adjudant-chef Béïna, affirmant avoir été contacté par les enquêteurs de la CPI, aurait répondu favorablement à leurs demandes. Pour comprendre ces développements, il est essentiel de rappeler que Béïna était l’un des rares spécialistes de gros calibres au sein de l’armée centrafricaine, ayant suivi une formation au Ghana. À son retour à Bangui, il fut détaché à la présidence de la République, où il se chargea de la sécurité du palais de la Renaissance.
Cependant, au cours de son service à la présidence, Béïna affirme avoir été impliqué dans des missions présidentielles douteuses, notamment des assassinats ciblés de certaines personnes, dont des officiers et de sous-officiers de l’armée nationale. Ces missions, selon ses dires, étaient directement ordonnées par Faustin Archange Touadera,. Des allégations graves qui, si elles sont confirmées, pourraient mettre en lumière un aspect sombre du régime présidentiel actuel.
L’adjudant-chef Béïna va plus loin en affirmant avoir divulgué des informations cruciales aux enquêteurs de la justice internationale. Il accuse Touadera d’avoir orchestré l’enlèvement et le meurtre de l’homme d’affaires Issa Manou, arrêté dans les locaux du parti présidentiel, les Cœurs unis, en janvier 2021. Issa Manou n’a pas été vu en public depuis près de trois ans, et il n’a établi aucun contact avec sa famille pendant cette période.
Pour l’affaire d’Issa Manou, Béïna détaille les circonstances avec une précision qui corrobore les affirmations de la famille de la victime. Ces révélations soulèvent des questions troublantes sur la situation des droits de l’homme sous le régime de Touadera et sur la nécessité d’une enquête approfondie.
Si ces allégations s’avèrent exactes, Faustin Archange Touadera pourrait faire face à des charges sérieuses devant la Cour pénale internationale. Les Centrafricains, déjà meurtris par les conflits internes, appellent à la justice et à la responsabilité pour les crimes commis contre des citoyens pacifiques. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quel impact elle aura sur la stabilité politique et la justice en République centrafricaine. La CPI, en tant qu’organe international, pourrait jouer un rôle crucial dans la quête de vérité et de réparation pour les victimes de ces crimes.
Par Gisèle MOLOMA
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