Journée mondiale de lutte contre le SIDA en Centrafrique

Publié le 30 novembre 2021 , 6:18
Mis à jour le: 30 novembre 2021 6:18 am

 

Bangui, 30 nov. 21 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Le 1er Décembre est la date retenue en 1988 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et par le Programme Commun des Nations-Unies sur le VIH et le Sida (ONUSIDA) pour célébrer la Journée Mondiale de Lutte contre le VIH (Virus de l’immunodéficience Humaine), virus responsable du SIDA (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise).

Centre hospitalier universitaire de Bangui, le 11 mars 2019. Photo CNC / Fortuné Boberang.
Centre hospitalier universitaire de Bangui, le 11 mars 2019. Photo CNC / Fortuné Boberang.

 

Selon l’ONU, en 2020 près de 38 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH/SIDA, dont plus de deux tiers en Afrique Sub-Saharienne. Même si la RCA n’est pas en tête du classement des pays africains les plus touchés, sa situation reste particulièrement inquiétante, dans un contexte sanitaire et sécuritaire complexe.

Le 1er Décembre est également le jour de la commémoration de la proclamation de la République Centrafricaine. C‘est pourquoi, le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS) met en avant la Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA (JMS) dans les jours qui suivent le 1er Décembre.

 

Comme les années précédentes, la campagne de la JMS sera réalisée par le CNLS, durant tout le mois de décembre 2021 sur l’ensemble du pays, avec l’appui de ses partenaires nationaux et internationaux. Cette campagne sera l’occasion de rappeler aux concitoyens, ainsi qu’à l’ensemble des partenaires œuvrant dans la lutte contre le VIH-SIDA, la nécessité de rester mobilisés face à cette pandémie et de poursuivre les efforts qui ont été entrepris au pays.

Le thème de la JMS retenu cette année par l’ONUSIDA est de : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA. Mettre fin aux pandémies » pour les populations affectées par le VIH. Cela semble opportun lorsque l’on sait qu’en Centrafrique plus de 85% de personnes vivant avec le VIH/SIDA et autres maladies virales sont victimes de stigmatisation et de discrimination.

 

« La discrimination et la stigmatisation contribuent à la montée du virus, car discriminer ou stigmatiser un patient ne l’encourage guère à suivre son traitement, ou à se faire dépister » précise le Dr Marcel Massanga du CNLS. « C’est pourquoi aujourd’hui, il est important de mettre l’accent sur la sensibilisation afin de réduire le taux de la ségrégation dans le pays », justifie-t-il.

En 2020, le pays a lancé, le plan stratégique national de lutte contre le VIH 2020-2025 qui vise à éliminer la discrimination et réduire de moitié les nouvelles infections dues au VIH et traité plus de 95% des personnes touchées par ce dernier. Néanmoins, le pays, n’attend pas les JMS pour lutter contre cette pandémie.

En effet, des campagnes de sensibilisation ont lieu depuis le mois de mars afin que le personnel soignant puisse mettre en pratique les différents articles de la charte relative à la qualité de soins et aux droits des patients.

 

Par Adama Bria

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email : alainnzilo@gmail.com

 

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