Insécurité à Satéma, Kémbé, Alindao, Mobaye : le gouverneur Bissekoin répond avec arrogance : le problème, c’est partout  dans le pays!

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Insécurité à Satéma, Kémbé, Alindao, Mobaye : le gouverneur Bissekoin répond avec arrogance : le problème, c’est partout  dans le pays!

 

Le gouverneur de la région 6 du Haut-Oubangui, qui a récemment visité les villes de Mobaye, Alindao, Satéma et Kémbé pour se présenter à la population La région Oubangui étranglée par l'insécurité
Victor Bissekoin, Préfet du Mbomou, et gouverneur de la région de Oubangui

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 L’insécurité paralyse la Basse-Kotto, notamment à Satéma, Kémbé, Alindao, Mobaye. Le gouverneur du Haut-Oubangui, en tournée dans la zone, répond à la population avec une arrogance déconcertante: « L’insécurité ? C’est partout dans le pays! Ce n’est pas qu’à Satéma, Mobaye,      Kémbé ou Alindao  »

 

En effet, la ville de Satéma, dans la Basse-Kotto,  n’a plus vu de soldats de l’armée nationale depuis 2012. Treize ans d’abandon total. À Kémbé, Alindao, Mobaye, les gens vivent dans la peur, cloîtrés chez eux, incapables de cultiver ou de vendre. Les violences ne s’arrêtent pas, les routes sont des pièges, et l’espoir s’éteint. Victor Bissekoin, gouverneur du Haut-Oubangui depuis huit mois, a vu ça de ses yeux lors de sa tournée à Mobaye et Alindao. Les habitants ont crié leur détresse, supplié le gouverneur pour plus de sécurité. Et lui ? Avec une arrogance choquante, rejette leurs plaintes d’un revers de main : « L’insécurité, c’est partout dans le pays ! » Une réponse qui brûle, qui blesse, qui montre tout le mépris d’un homme censé protéger son peuple.

 

Victor Bissekoin ne compte pas s’arrêter là. « Ce n’est pas Satéma seule qui manque de force  de sécurité intérieures », ajoute-t-il, comme si diluer la douleur des uns rendait celle des autres plus légère. C’est insultant. Satéma, à la frontière, est un point stratégique, mais elle pourrit dans l’oubli. Kémbé, Alindao, Mobaye ne valent pas mieux : pas de patrouilles, pas de gendarmes, juste des promesses vides. Il parle d’un « point de surveillance » pour Satéma, discuté à Bangui. Des discussions ? Pendant que les gens vivent dans la terreur ? Il ose dire que « ça vient . Patientez-vous», que Satéma « sera gâtée un jour ». Un jour ! Ces mots sont du poison pour ceux qui comptent les jours sans savoir s’ils verront demain.

 

Le gouverneur a l’audace de dire en plus que l’insécurité est « à un niveau négligeable ». Négligeable ? Pour qui ? Pas pour les familles de Kémbé qui ne dorment plus, pas pour les commerçants d’Alindao qui ferment boutique, pas pour les villageois de Mobaye qui évitent les routes. Il prétend que l’État fait des efforts, que des forces sont à Dembia. Mais Démbia, c’est une goutte d’eau dans un océan de vide. Quelques soldats, perdus, ne changent rien. À Satéma, il n’y a rien, zéro, le néant. Et Bissekoin, au lieu de secouer Bangui, de demander des comptes, répète comme un robot : « Tout le pays a ce même problème d’insécurité ». Pathétique.

 

Le vrai scandale, c’est le régime. Des milliards partent pour Wagner, pour payer des mercenaires qui commettent des crimes massifs sur la population, pendant que Satéma n’a pas un franc pour un poste de police. C’est ça, leur choix ? Laisser Kémbé, Alindao, Mobaye dans la peur pendant qu’ils remplissent les poches d’étrangers ? Le président, que Bissekoin appelle « l’artisan », promet la sécurité depuis des années. Mais où est-elle ? Les forces, soi-disant envoyées, sont des ombres. Bissekoin, docile, couvre ce mensonge. Il parle de « travail sérieux » à Bangui, de réunions, de plans. Des réunions ? Quand les villages se vident sous les menaces, eux causent. C’est une trahison, un abandon qui pue l’indifférence.

 

La MINUSCA, dont il se vante, n’est qu’un pansement troué. « Ils aident », dit-il. Comment ? Quelques camions qui passent, des patrouilles qui ne restent pas. La sécurité, c’est le job de l’État, pas des étrangers. Bissekoin le sait : « C’est nous d’abord. » Alors pourquoi rien ? Pourquoi pas un plan pour Satéma ? Pour Kémbé ? Il esquive, minimise, jette la faute sur le pays entier. « L’insécurité, c’est partout », répète-t-il, comme si ça excusait l’inaction. Ça n’excuse rien. Ça aggrave la colère des habitants qui demandaient juste de l’aide….

 

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