Incroyable : quand les pasteurs des églises évangéliques des Frères de Bangui, invités à Damara, ont prié durant 4 jours à Mandjo pour le troisième mandat de Touadéra

0
16

Incroyable : quand les pasteurs des églises évangéliques des Frères de Bangui, invités à Damara, ont prié durant 4 jours à Mandjo pour le troisième mandat de Touadéra

 

 

En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Ce qui aurait dû être une retraite spirituelle à Damara, village du Président Touadera, s’est transformé en un spectacle grotesque d’allégeance politique, une farce indigne qui salit à jamais les églises Évangéliques des Frères (EEF) de Bangui.

 

En effet, du lundi 10 au vendredi 14 mars 2025, une clique de pasteurs corrompus des églises évangéliques des frères de Bangui s’est rendue à Mandjo, village du Président Touadera   alias Baba Kongoboro,  pour soi-disant prier. Mais ces prières n’avaient rien de saint : elles visaient à bénir l’ambition démesurée d’un homme, Touadéra, qui rêve d’un troisième mandat illégal, au mépris de la Constitution du 30 mars 2016 et du peuple centrafricain. Cette dérive, organisée dans l’ombre par des manipulateurs sans scrupules, révèle la déchéance morale d’une Église autrefois respectable et la complicité abjecte de ses leaders dans la lente agonie de la République centrafricaine (RCA).

 

La foi vendue pour des billets

 

Officiellement, cette retraite à Damara, à 75 km de Bangui, dans l’Ombella-M’Poko, était un moment de recueillement pour l’avenir de la nation. Quelle hypocrisie ! Pendant quatre jours, ces pasteurs n’ont pas imploré la paix pour un pays ravagé par des décennies de crises, ni la justice pour un peuple écrasé par la misère. Non, ils ont vendu leurs prières au plus offrant, psalmodiant des bénédictions sur mesure pour que Touadéra, ce président-diacre autoproclamé des églises baptistes, puisse s’accrocher au pouvoir au-delà des limites légales. Nos sources confirment ce que beaucoup soupçonnaient : chaque pasteur a reçu à Damara entre 200 000 et 500 000 francs CFA, une somme dérisoire pour des hommes censés prêcher l’intégrité –, assortie de promesses de décorations officielles et de financements pour leurs églises. Certains murmurent même que des terrains ou des avantages en nature ont été discrètement glissés dans la balance. Une véritable foire aux enchères de la dignité spirituelle, où la parole divine a été troquée pour des miettes jetées par un régime aux abois.

 

Ce divertissement n’était pas spontané. Elle portait la marque d’une manipulation savamment organisée, un complot ourdi dans les coulisses du palais présidentiel pour donner un vernis religieux à une ambition dictatoriale. Et Touadéra, maître marionnettiste, savait exactement sur qui compter pour exécuter ce plan répugnant.

 

Les complices de Baba Kongoboro : des diacres au service du diable

 

Au cœur de cette infamie, on retrouve les fidèles lieutenants de Touadéra, des diacres et figures de l’EEF qui ont depuis longtemps troqué leurs bibles pour des mallettes de billets. À la tête, figure Obed Namssio, directeur de cabinet du président, diacre influent et homme de l’ombre, a été le chef d’orchestre de cette opération. À ses côtés, Alain Tolmo, magistrat corrompu et pilier du système judiciaire, qui prête serment à la justice le jour et complote pour la tyrannie la nuit.  Ces hommes, qui devraient incarner la droiture au sein de l’Église, sont devenus les agents zélés d’un pouvoir pourri, utilisant leur statut spirituel pour manipuler les consciences et salir l’héritage de leur communauté. Alors, que dire du Doyen de la faculté de théologie qui a reçu l’ordre de manipuler ces pasteurs?

 

Leur cynisme est sans limites. En mobilisant les pasteurs de l’EEF, ils ont transformé une institution jadis respectée en outil de propagande au service d’un président en perte de vitesse. Car ne nous y trompons pas : si Touadéra a besoin de ces prières achetées, c’est que son trône vacille. Dans les préfectures de l’Ouham, Lim-Pendé  et l’Ouham-Pendé, bastions historiques de l’EEF, pour ne citer que ces trois régions, les populations vomissent Baba Kongoboro à mort. Les habitants sont profondément  lassés de ses promesses creuses et de son incapacité à ramener la sécurité ou la prospérité. Alors, il s’achète une légitimité de pacotille auprès de ces pasteurs vendus, espérant que leurs bénédictions masqueront son bilan chaotique.

 

L’EEF trahie : un héritage souillé par la cupidité

 

L’Église Évangélique des Frères a longtemps été un phare moral en RCA, où des figures comme les pasteurs Zamé Alain, Gaïwaka, Ndomale, Bédima, Youkouda ou Youfeïgane ont prêché l’indépendance spirituelle et la résistance aux sirènes du pouvoir. Ces géants de la foi doivent se retourner dans leurs tombes en voyant leurs successeurs se vautrer dans la fange de la corruption. Que reste-t-il de l’héritage de l’institut biblique de Bata à Bozoum, où les couples pastoraux étaient formés pour guider les âmes vers le salut, et non pour monnayer leur influence au profit d’un despote ? Aujourd’hui, l’EEF de Bangui n’est plus qu’une coquille vide, un repaire de charlatans qui exploitent la foi des fidèles pour remplir leurs poches et celles de Touadéra.

 

Ces pasteurs n’ont pas seulement trahi leur Église ; ils ont craché sur leur propre mission. Une vraie retraite spirituelle, comme le veut la tradition, devrait être un temps de communion avec Dieu, de réflexion sur l’éducation religieuse et d’engagement face aux défis sociaux :  la pauvreté endémique, l’insécurité, l’abandon des campagnes. Au lieu de cela, ils ont préféré s’agenouiller devant un homme, un faux messie qui n’a que faire de leurs prières tant qu’elles servent ses intérêts.

 

Le précédent biblique : une souillure indélébile

 

L’exemple de Daniel dans la Bible (Daniel 1:8) est accablant pour ces imposteurs. Daniel, face aux offrandes corruptrices du roi de Babylone, refusa de se souiller, préférant la fidélité à Dieu aux richesses éphémères. Les pasteurs des églises des frères de Bangui, eux, ont plongé tête la première dans le festin empoisonné de Touadéra. Ils ont tendu leurs mains avides pour saisir les miettes du pouvoir, reniant leur vocation pour devenir les laquais d’un régime en déclin. Leur hypocrisie est une insulte à chaque fidèle qui, dans les églises délabrées de Bangui ou des provinces, continue de chercher un sens spirituel au milieu du chaos.

 

Touadéra, le tyran en sursis

 

Pourquoi Touadéra, ce président-diacre autoproclamé des églises baptistes, s’abaisse-t-il à de telles bassesses ? Parce que son pouvoir s’effondre. Sa popularité, déjà presqu’à zéro dans tout le pays, où les centrafricains, laissés pour compte, ne voient en lui qu’un opportuniste incapable de tenir ses engagements. Les routes défoncées, les écoles fermées, les villages pillés par les mercenaires russes, les massacre, les viols  : voilà le vrai visage de son règne. Incapable de s’appuyer sur un bilan ou sur le soutien populaire, il se rabat sur des subterfuges minables, achetant des prières comme on achète des voix dans une élection truquée.

 

Cette retraite à Damara n’est qu’un exemple de sa faiblesse. En s’entourant de pasteurs complaisants, Touadéra espère se draper d’une aura divine pour masquer son illégitimité. Mais ce stratagème est trop grossier pour duper qui que ce soit. Les Centrafricains ont déjà trop souffert des présidents à vie, des manipulations et des trahisons pour tomber dans ce piège. La foi ne peut pas être une béquille pour un tyran en sursis.

 

La révolte spirituelle et citoyenne

 

L’EEF a encore une chance de se racheter, mais cela passe par un sursaut radical. Ces pasteurs corrompus,  ces Judas en soutane,  doivent être démasqués, jugés par leurs pairs et exclus de toute responsabilité spirituelle. Ils ont transformé leurs autels en comptoirs commerciaux et leurs prières en marchandises. La foi ne peut être une arme au service d’un homme ; elle doit rester un rempart contre l’injustice et la tyrannie.

 

Quant à Touadéra, qu’il ne se leurre pas : ses prières achetées ne le sauveront pas. L’histoire est implacable avec les despotes qui s’entourent de prêtres vénaux pour prolonger leur règne. De Mobutu à Bokassa, les exemples abondent : ces alliances impies finissent toujours dans la disgrâce et l’oubli. Baba Kongoboro peut bien s’accrocher à sa ferme de Damara et à ses pasteurs mercenaires ; le peuple, lui, n’oubliera pas cette trahison.

 

Cette compromission de l’EEF est une honte nationale, un scandale qui éclabousse tous ceux qui y ont trempé. Mais elle est aussi un cri d’alarme : quand la foi se vend au plus offrant, c’est la dignité d’un peuple entier qui s’effondre. Il est temps de dire non – à Touadéra, à ses sbires et à ces faux prophètes qui os introdnt profaner le sacré pour quelques billets froissés…

 

CONTACTER CORBEAU NEWS CENTRAFRIQUE

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Rejoignez notre communauté

Chaine officielle du CNC

Invitation à suivre la chaine du CNC

CNC Groupe 3

CNC groupe 4

CNC groupe le Soleil

Note : les deux premiers groupes sont réservés  uniquement aux publications officielles du CNC

En pleine dérive : le pouvoir de Bangui sombre dans un chaos mental
Le Président centrafricain Faustin Archange Touadera entrain de faire la prière pour son régime en faillite