Héritage en péril : la tentative russe de modifier l’hymne et le drapeau de la République centrafricaine

Publié le 28 février 2024 , 5:20
Mis à jour le: 28 février 2024 7:36 am

Héritage en péril : la tentative russe de modifier l’hymne et le drapeau de la République centrafricaine

 

Monsieur Barthélémy Boganda, photo archive.

 

 

Bangui, 29 février 2024 (CNC).

La République Centrafricaine, berceau de la renaissance africaine, est confrontée à une menace insidieuse : la tentative de modification de son hymne national et de son drapeau, symboles intangibles de son identité, par les mercenaires russes du groupe Wagner, sous l’impulsion de leur chef, Vladimir Poutine. Cette initiative, qui émane des hautes sphères du pouvoir russe, puis avaler complètement par les autorités centrafricaines, suscite une profonde inquiétude quant aux intentions réelles derrière ce geste.

 

L’hymne national, une création emblématique du regretté Président fondateur Barthelemy Boganda en 1960, est aujourd’hui en péril. Pourquoi les mercenaires russes cherchent-ils à le remplacer? Cette question reste sans réponse, plongeant le peuple centrafricain dans l’incertitude et l’incompréhension.

 

Mais ce n’est pas seulement l’hymne qui est visé ; le drapeau, porteur des valeurs et de l’histoire de la nation, est également menacé d’être altéré. Le principe de “Zo Kwé Zo”, cher à Barthelemy Boganda, est en danger, remplacé par les ambitions hégémoniques russes en République Centrafricaine.

 

Les motivations derrière cette tentative de changement demeurent obscures. Les Centrafricains, déjà accablés par la misère, la pauvreté, la malnutrition et d’autres fléaux, se voient maintenant confrontés à cette atteinte à leur héritage culturel et symbolique. Les mercenaires russes, étrangers à la terre centrafricaine et dépourvus de contributions tangibles au pays, semblent vouloir détruire ses richesses culturelles et économiques.

 

Des sources diverses évoquent la possible présentation de la nouvelle hymne nationale russe, façonnée par les mains de Poutine et de Wagner, le 13 août prochain. Ce jour pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la République Centrafricaine, signifiant soit une résistance farouche contre l’emprise étrangère, soit une capitulation face à des forces extérieures.

 

Dans cette période d’incertitude et de défis, le peuple centrafricain doit demeurer vigilant et uni pour protéger l’intégrité de son héritage culturel et symbolique. L’hymne et le drapeau ne sont pas simplement des symboles ; ce sont les piliers de l’identité nationale, témoins de l’histoire et de la résilience d’un peuple face à l’adversité.

 

La République Centrafricaine se trouve à un carrefour critique, où le choix entre la préservation de son identité et l’assujettissement à des intérêts étrangers se dessine avec acuité. Le 13 août prochain sera-t-il le jour de la reddition ou celui de la résistance? L’avenir de la nation réside dans les mains de ceux qui défendent son honneur et son intégrité, face aux assauts de l’ingérence extérieure.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

Corbeaunews Centrafrique

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