Haut-Mbomou : La Milice AZANDE ANI KPI GBE, une Menace Ignorée par le Gouvernement

Publié le 7 mars 2024 , 5:05
Mis à jour le: 7 mars 2024 3:56 am

Haut-Mbomou : La Milice AZANDE ANI KPI GBE, une Menace Ignorée par le Gouvernement

 

Trois combattants rebelle de l'UPC à Mboki, au sud-est de la République centrafricaine. CopyrightCNC
Trois combattants rebelle de l’UPC à Mboki, au sud-est de la République centrafricaine. CopyrightCNC

 

 

Bangui, 08 mars 2024 (CNC)  

 Lundi dernier, une réunion conduite par le ministre de la Défense, visant à discuter du désarmement des civils armés dans le Haut-Mbomou, a mis en lumière une attitude alarmante du gouvernement envers la milice AZANDE ANI KPI GBE. Cette milice, connue pour ses actes de barbarie comme ceux de l’UPC dans le Haut-Mbomou, semble bénéficier d’une bienveillance inexplicable de la part des autorités centrafricaines.

 

Le ministre de la Défense, Claude Biro, a manifesté une passivité étonnante envers les représentants de la milice AZANDE ANI KPI GBE, les accueillant avec une complaisance déconcertante. Cette attitude, alors que ces individus sont des criminels notoires, est inacceptable. Il est inconcevable que le gouvernement traite avec des criminels tout en condamnant les actions des rebelles de l’UPC lors de cette réunion. Les milices AZANDE ANI KPI GBE, responsables de la mort violente de quatre civils il y’a quelques jours, dont des personnes âgées et des enfants, sont des ennemis du peuple centrafricain, et leur violence ne peut être tolérée.

 

Il est à souligner que la milice AZANDE ANI KPI GBE ne se compose pas uniquement de citoyens centrafricains, mais également de mercenaires étrangers provenant de la République Démocratique du Congo et du Soudan du Sud. Leur présence dans la région ne fait qu’aggraver les souffrances des populations locales déjà éprouvées par les conflits.

 

La réunion, censée aborder le désarmement des civils armés, a pris une tournure déconcertante lorsque les représentants de la milice ont exigé le départ des rebelles de l’UPC avant de consentir au désarmement. Cette condition absurde témoigne du manque de sérieux du gouvernement dans la gestion de la crise sécuritaire qui sévit dans la région du Haut-Mbomou.

 

Les propos du délégué de la milice, Michel Koumbouye, révèlent l’absurdité de la situation. En justifiant le recours aux armes par les conditions de vie déplorables imposées par l’UPC, il détourne l’attention des véritables responsables de la violence dans la région. La demande du gouvernement de déposer les armes sans conditions préalables est non seulement légitime mais également urgente pour restaurer la paix et la sécurité dans le Haut-Mbomou.

 

Par Fidèle ZEGUINO

Correspondant du CNC dans le grand sud-est

 

 

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