Gouandjika, ministre conseiller spécial à la présidence ?

Publié le 8 mars 2021 , 2:49
Mis à jour le: 8 mars 2021 2:51 am
fidèle gouandjika
Monsieur Fidèle Gouandjika. Photo profil Tweeter.

 

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 8 mars  2020, 06:37:59 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Non, cette question n’est pas celle d’un novice de la vie politique centrafricaine, elle émane plutôt d’un fin chroniqueur politique du pays qui s’est décarcassé intellectuellement afin de répondre à cette question durant une longue nuit, mais sans succès. A l’origine, l’énième sortie déraisonnée d’un proche collaborateur du Président de la République au sujet de l’arrestation imaginaire de Bozizé à la frontière centrafricano-tchadienne.

 

Il avait voulu jouer à la folie qu’il a fini par devenir complètement fou. Lui, Fidèle Gouandjika, bombardé ministre conseiller spécial du Président de la République après les élections de 2016. Assis dans son palais de Boy-Rabe comme il aime à le dire à ses internautes, le transfuge politique internationalement reconnu ne manque aucun jour à montrer les limites morales du régime de TOUADERA qui lui-même ne tarit pas de critiques.

Non, sa dernière sortie relative à l’arrestation imaginaire de l’ancien Président Bozizé lui a véritablement fait franchir le rubicond du non-retour. Comment un proche collaborateur du Chef de l’Etat peut se prêter à un jeu politico-diplomatique aussi dangereux pour être ainsi démenti mais de façon cinglante par les autorités tchadiennes ?

Le comble est que dans sa folie, Gouandjika n’est aucunement gêné par le sommet de l’Etat dans sa course à la déraison politique. Rien de si surprenant, car l’homme qui brille par la dérision, la déraison et la désinformation se dit faiseur de celui qui dirige ce « PETIT PAYS » situé au cœur de l’Afrique.

Monsieur le Président de la République, tenez-vous bien !

Comment pouvez-vous au nom des affinités régionales et politiques permettre à un homme vrai devenu fou de corrompre à ticket gratuit les relations diplomatiques que vous êtes en train de recoudre pour que nous sortions enfin de notre crise ?

Vous nous diriez peut-être que c’est Gouandjika, sa folie est connue de tous, sans perdre de vue que votre proche collaborateur aussi bien à la présidence qu’à votre quartier de Boy-Rabe se présente depuis aux yeux des partenaires internationaux comme l’image de la déraison politique et sociale dans ce « PETIT PAYS » perdu au cœur de l’Afrique.

Ministre conseiller spécial du Président de la République, il vous conseille quoi ?

De la désinformation, de la déraison et puff, il emballe dans la crise de l’étique sociale et politique ces milliers de jeunes qui auraient pu acquérir de la sagesse auprès de ce septuagénaire qui a presque mangé dans toutes les sauces.

Et demain, il reviendra dire à votre sujet comme il le fait pour Bozizé qu’il a été pour vous un bon conseiller et c’est votre « incompétence » qui vous a fait perdre le pouvoir ? Bon sang !

Monsieur le Président de la République, Gouandjika émarge sur le budget de l’Etat en plus du fait qu’il témoigne dans ses délires sur les réseaux sociaux bénéficier chaque fois des rétro commissions pour se faire des milliards. Tenez-vous un instant ! Et demandez-vous quels signaux sommes-nous en train d’envoyer à ces millions de jeunes qui croient encore à la réussite sociale par la voie de la morale politique et sociale ?

Rassurez-vous que si sous votre magistère, rien n’est fait pour permettre d’évincer cette sangsue qui avilit la vie politique centrafricaine, il est fort probable que votre gouvernance est venue ouvrir le boulevard de l’impunité face aux crimes politiques et sociaux.

Monsieur le Président, domptez votre proche collaborateur !

Par ce billet, vous comprendrez aisément que si dans cette République, l’on n’est pas muselé dans sa liberté d’écrire et de s’affirmer, une pétition pour destitution serait déjà ouverte contre celui que l’on considère désormais comme votre protégé et l’illustration de votre gouvernance.

Mais, de grâce, si sa position tient pour effet la récompense, nous vous prions de lui faire enlever cette appellation pompeuse de ministre conseiller à la présidence, parce-que même dans une volaille, cela n’aurait pu être possible.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

Tel / WhatsApp : +1 438 923 5892

Email : alainnzilo@gmail.com

 

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