FAO-Centrafrique : encore une autre victime de Jacky Bahati Kasana, Claude Koutoulingare

 

Bangui (CNC) – Après les huit employés nationaux touchés par la pratique haineuse et rancunière de Jacky Bahati Kasana en lieu et place du professionnalisme, c’est au tour d’un autre employé, le commissaire de police Claude Koutoulingare, d’être touché par le fléau de non-renouvellement des contrats qui sévit dans l’organisation. Motif invoqué pour lui, son inefficacité à protéger le personnel et les biens de l’organisation, obligeant ainsi celle-ci à doubler des efforts pour travailler à sa place.

Madame Jacky Bahati Kossana
Madame Jacky Bahati Kossana

 

Rédigé par Gisèle MOLOMA

Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le mercredi 15 mars 2023

 

Encore une autre victime de Jacky Bahati Kasana, Claude Koutoulingare

 

Considéré par la Représentante, Perpetua, comme l’homme le plus proche de son prédécesseur Alexandre, le commissaire Claude Koutoulingare était dans la ligne de mire de Jacky Bahati depuis son arrivée en Centrafrique. Face à son conflit avec Emmanuel, il est  accusé par cette Jacky de ne fait rien pour sa sécurité en arrêtant purement et simplement Emmanuel Belima, vu comme son bourreau.

D’après nos informations, tout a été décidé mi-février avant que Jacky quitte le pays pour son congé, tout comme sa belle-sœur Perpétua, la Représentante. Pour preuve, son remplaçant, un expatrié anglophone, parlant ni français, ni sango, arrive en quelques jours après que la note annonçant le non-renouvellement de son contrat au 1er avril prochain lui a été remise en main propre et sans passer par le service des Ressources humaines, par le Représentant par intérim pendant que la Représentante Perpétua et sa belle-sœur Jacky, sont absentes du pays.

D’après nos sources, Jacky Bahati reprochait à Claude, en charge de sécurité de la FAO, de ne rien entreprendre en vue de lui fournir des policiers pour sa sécurité personnelle pour ses mouvements en dehors des heures de service. Elle va même plus loin, d’après nos sources au sein de la police du 1er arrondissement, en demandant à Claude de procéder à l’arrestation pure et simple de Emmanuel Belima en conflit désormais ouvert avec elle, que de le laisser libre de ses mouvements, ses mouvements qui pourraient un jour rassembler leurs têtes synonyme d’un kidnapping. Pourtant, selon ces mêmes sources, c’est Claude qui lui avait conseillé d’aller faire se déposition à la police de l’OCRB contre Emmanuel.

 

Un manque de respect envers les staffs nationaux

 

Pour plusieurs employés de la FAO acceptant de témoigner à la Rédaction sous strict couvert de leurs anonymats, c’est un véritable manque de respect envers les employés centrafricains. Un défis lancé au gouvernement.

« Quelqu’un qui a fait plus de 7 ans, 8 ans, 10 ans, sans être soumis durant son parcours à l’organisation, à une procédure de sanction négative ; lettre d’explication, avertissement, blâme, mise à pied ; peut-il seulement être licencié arbitrairement de la sorte du jour au lendemain sous des prétextes fallacieux et infondés ? », rapporte un employé.

Pour ces employés, lorsqu’il avait un soulèvement général des antibalaka à Bangui, demandant le départ de la présidente de la Transition Catherine Samba-Panza. À cette époque, la ville de Bangui était bouclée et paralysée et c’est Claude qui ravitaillait en eau et nourriture les employés tant nationaux et expatriés cloitrés chez eux dans l’enceinte de la FAO.

C’est encore Claude qui utilisait son carnet d’adresses pour sécuriser les bâtiments de la FAO pendant que les ex-combattants démobilisés, bénéficiaires des kits d’un projet géré par la FAO, qui étaient venus séquestrer durant une semaine les bâtiments de la FAO. Entre-temps, tous les staffs étaient autorisés à rester chez eux.

C’est encore Claude, qui a sauvé la vie à un employé sénégalais, Diallo, en allant le soustraire dans sa maison sise au quartier Lakouanga quand celle-ci avait été encerclée par les jeunes manifestants se réclamant des chrétiens lors d’un affrontement entre les musulmans.

Dire aujourd’hui que Claude n’a rien fait, c’est de la pure méchanceté, pure rancune. Nous ont témoigné ces employés qui appellent au secours de part et d’autres. Au ministère des Affaires Etrangères de voler à leurs secours et à leur siège, à Rome, de reprendre en main la situation de la FAO Centrafrique.

« Ce n’est pas par ce que Perpétua veut aller à la retraite qu’elle doit accepter à sa belle-sœur de mettre à la porte certains employés en les renvoyant au chômage et les faire remplacer par des expatriés? . NON. Quand je travaillais encore à la FAO, nous avions eu à travailler avec autant des expatriés et jamais un tel cas s’est produit, jamais ». S’exclame un Agronome admis à la retraite et ayant servi la FAO et d’ajouter :

« A la FAO, les postes reservés aux nationaux sont maintenant occupés par des expatriés sous la règne de ces deux dames. Le cas par exemple du poste d’assistant à la sécurité occupé actuellement par un expatrié. Comment il va faire pour être en bon terme avec les policiers et gendarmes ? c’est méchant quand même de leur part »  avant de conclure :

« Si Jacky pense qu’elle est forte, par ce qu’elle est blindée, par ce qu’elle veut rester mourir en Centrafrique à cause des millions des primes de danger, par ce que sa belle-sœur l’écoute plus que les autres et qu’elle veut rendre la vie difficile aux pères des familles à la FAO, attention. Elle est en train de courir un risque irréparable en dressant, en connaissance de cause devant elle, tout un ensemble des employés mécontents. Que le Siège se penche sur son cas ».

Pour un coordonnateur d’une ONG nationale ayant travaillé avant avec la FAO sous l’ancien régime,: « Ce que Jacky, Perpétua, ne savent pas encore, c’est que dans la vie, si vous faites trop de mal à ton prochain, même aux animaux domestiques, et qu’un jour, vous vous retrouvez dans la forêt, vous n’allez plus sortir. 

Mais pour plusieurs employés de la MINUSCA, du HCR, du PAM contactés par la Rédaction après le briefing du remplaçant de Claude à la MINUSCA, c’est un étonnement, des incompréhensions totales de la nouvelle méthode RH qui se développe à la FAO. C’est pas une bonne méthode, réagissent-ils :

« Mais c’est quel bordel qui ne dit son nom actuellement à la FAO? Vous débarquez les nationaux, pères des familles, sur des postes qui leurs reviennent de droit pour embarquer des expatriés qui n’ont aucun carnet d’adresses localement ?. Et si ce sont les nationaux qui le font, ils disent qu’ils sont xénophobes. Et ce que ces deux dames de la FAO là font ?, il a quel nom ça ? » rapporte un cadre de la MINUSCA.

« Donc pour vous à la FAO, chaque Représentant doit constituer sa propre équipe ou quoi ? Si c’est non, mais pourquoi cette dame veut se débarrasser des anciens employés expérimentés travaillant avec son prédécesseur et ne s’entourer qu’avec de ses hommes de pailles qui ne connaissent rien d’ailleurs ? », s’interroge un autre employé du HCR avant de conclure: « il faut que le ministère des Affaires Etrangères y jette un coup d’œil ».

À suivre…………

 

 

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