Enfants-soldats, déclarations spectaculaires et honteuses de l’état-major de Forces armées centrafricaines
Malgré les dénégations fermes du chef d’État-major des armées centrafricaines concernant l’absence d’enfants soldats dans les FACA, de nombreux témoins et observateurs contredisent cette version.
Au début de cette semaine, le chef d’État-major des armées centrafricaines, dans un communiqué officiel, a rejeté avec véhémence les accusations de recrutement d’enfants soldats au sein des Forces armées centrafricaines (FACA). Cette déclaration, destinée à apaiser les critiques internationales, a néanmoins provoqué une réaction d’incrédulité et de moquerie parmi la population et les observateurs.
« Pourquoi le chef d’État-major s’étonne-t-il de la demande de la communauté internationale et de ses partenaires qui l’interrogent sur le recrutement d’enfants soldats ? », s’interroge Marc Balézou, enseignant à l’université de Bangui.
Pourtant, Sur le terrain, la réalité est tout autre. Les témoignages révèlent la présence d’enfants dans les rangs des FACA.
Même à Bangui comme en province, les centrafricains s’étonnent parfois de voir des enfants connus des quartiers où ils sont grandis, intégrés dans l’armée nationale. Ces enfants, peut-être avec des âges falsifiés, sont souvent aperçus en uniforme plus grande que leur taille, participant activement aux opérations militaires. Cette réalité contraste fortement avec les dénégations spectaculaires du chef d’État-major, qui semble soit mal informé, soit dans le déni complet.
« Il est difficile de croire que l’état-major n’est pas au courant de cette situation. Si tel est le cas, cela soulève de sérieuses questions sur la compétence et la transparence des autorités militaires », affirme Bagaza, un ancien employé des nations-unies.
En effet, l’incompréhension et la frustration sont visibles parmi certains partenaires du pays qui demandent des rapports précis et honnêtes sur cette problématique. Mais le refus de l’État-major de reconnaître cette réalité jette une ombre sur la crédibilité de l’armée centrafricaine et sur son engagement à respecter les droits de l’homme, notamment ceux des enfants.
Les déclarations du chef d’État-major apparaissent ainsi comme une tentative maladroite de dissimuler une vérité embarrassante. Plutôt que de nier les faits, une approche plus honnête et proactive serait de reconnaître le problème et de prendre des mesures concrètes pour y remédier. Ignorer ou minimiser la situation ne fait qu’aggraver la méfiance et la critique envers l’armée et le gouvernement centrafricains.
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