Emile Gros Nakombo : l’homme qui a ruiné Bangui par des ventes illégales des terrains de l’État aux étrangers
Emile Gros Nakombo, maire de Bangui, incarne l’échec total de la gestion municipale. En vendant illégalement les terrains de l’État à des intérêts étrangers, il a non seulement trahi la confiance des citoyens, mais aussi plongé la ville dans une crise foncière sans précédent, laissant Bangui à la merci de spéculateurs étrangers.
Bangui, 05 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Emile Gros Nakombo : une incompétence flagrante à la tête de Bangui.
Sous l’administration de M. Emile Gros Nakombo, la gestion de Bangui s’est révélée catastrophique. L’incapacité du maire à entretenir et aménager la ville est manifeste. Les rues sont laissées à l’abandon, les infrastructures se dégradent, et le manque de vision urbanistique est criant. Pire encore, son incompétence s’est illustrée par la vente illégale et massive des terrains publics.
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Un patrimoine spolié aux profits des étrangers.
L’affaire la plus scandaleuse concerne la vente d’un terrain réservé à un espace vert sur l’avenue des Martyrs, l’une des principales artères de Bangui. Ce terrain, destiné aux airs de repos lors des célébrations nationales, a été cédé illégalement à des investisseurs chinois par M. Nakombo. Le ministère de l’Urbanisme, bien que tentant de rectifier cette aberration, a tenté en vain de régler ce problème. Il a du faire recours aux forces de sécurité pour déloger les acheteurs illégitimes. Ce n’est qu’avec une intervention musclée que les installations illégales ont pu être démolies mercredi dernier.
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Des ventes illégales en cascade.
Mais ce cas n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Plusieurs autres terrains stratégiques de l’État ont été vendus à des étrangers. Devant l’École Normale Supérieure, toujours sur l’avenue des martyrs, un espace vert destiné à la collectivité a failli être transformé en station-service, une nouvelle initiative douteuse du maire. Et plus grave encore, Le parc cinquantenaire au centre-ville de Bangui, autrefois un espace de loisir pour les familles, a été vendu à des investisseurs rwandais qui y ont érigé un bar-dancing, transformant ce lieu autrefois paisible en un repaire de débauche.
Une complicité au sommet de l’État.
Il est impossible de fermer les yeux sur la complicité partagée par le Putschiste Touadéra dans cette affaire. En compétition directe avec le maire, il participe également à cette vente massive de terres aux intérêts étrangers, sous des prétextes fallacieux d’autosuffisance alimentaire. Des hectares de terres agricoles sont ainsi bradés aux indiens et rwandais, privant les Centrafricains de leurs ressources et compromettant la souveraineté nationale.
La gestion de Bangui par M. Emile Gros Nakombo, soutenu par une politique présidentielle tout aussi destructrice, plonge la ville dans une crise sans précédent. Le bradage des terres publiques aux intérêts étrangers, couplé à une absence totale de gestion urbaine, condamne la capitale centrafricaine à un avenir sombre. Les citoyens, spoliés de leur patrimoine, doivent désormais faire face aux conséquences désastreuses de ces actes irresponsables.
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