Des requins du régime de Bangui, assez marre !

Le ministre de la sécurité publique Henri Wanzet Linguissara. CopyrightDR.

 

Bangui, République centrafricaine, 18 janv. 21 ( Corbeaunews-Centrafrique). De l’anarchie qui s’est imposée en Centrafrique depuis quelques semaines, les « requins » et certains proches du président Touadéra en sont comptables. Une solution s’impose pour rétablir l’Etat de Droit, couper les longs bras qui soutiennent cette horde des mercenaires du régime à l’agonie.

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Vivant depuis quelques trois semaines au rythme d’enlèvements et d’exécutions extrajudiciaires, les populations de la ville de Bangui et ses environs revoient les tristes images de l’anarchie et de l’Etat de non-droit du régime Sélékiste.

Au cœur de cette barbarie hourdie, il y a bien les requins du régime Touadéra, une horde de jeunes miliciens recrutés par les soutiens du régime afin de réserver vie difficile aux opposants centrafricains.

Il faut déjà dire que la milice requin existait depuis 2019 avec la création de la plateforme E ZINGO BIANI qui était en opposition contre le régime du 30 Mars.

Après sa dissolution sur papier et sous haute pression de la Communauté Internationale, cette milice Touadérienne a été ressuscitée depuis les assauts des hommes de la CPC contre le pouvoir de Bangui.

C’est bien cette milice qui orchestre en ce moment les assassinats ciblés contre l’ethnie gbaya et toute autre personnalité assimilée à l’ancien président François Bozizé. C’est déjà le pré-génocide même si les soutiens de Touadéra ne veulent pas l’admettre.

Le pire du banditisme « requins » est cette liste qui a circulé dernièrement sur les réseaux sociaux indiquant le nom des principaux opposants qui devraient être exécutés à tous prix.

Depuis lors, opposants, militants, observateurs de la vie publique ou encore simples citoyens sont hautement en danger face à cette gueule ouverte contre tout ce qui est en opposition avec Touadéra.

Le bienheureux professeur des Maths se rend-il compte des « dérives » graves de ses poulains qui confirment l’Etat de non-droit ? Que dire de l’avenir politique des dirigeants du régime si les rapports des organisations internationales des Droits de l’Homme doivent être établis ? En tout cas, des « requins » du régime Touadéra, assez marre !

 

Par Aristide Bayang

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

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