Dégradation avancée de l’état de route à Bouar.

Publié le 9 août 2019 , 6:34
Mis à jour le: 12 août 2019 8:38 am
Mairie de Bouar en République centrafricaine
Mairie de Bouar, au nord-ouest de la République centrafricaine. Crédit photo : Gervais Lenga / Copyright2019CNC.

 

Bouar (CNC) —Les habitants de Bouar qui ont l’impression de circuler le plus souvent que d’habitude sur les bouts de route en très mauvais état n’ont pas la berlue. L’état de route s’est considérablement dégradé ces dernières années à Bouar, capitale provinciale de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la République centrafricaine,    Et la tendance n’est pas près de s’inverser, a constaté une équipe du CNC.

 

Si la proportion du réseau routier dans la localité de Bouar qui sont en bon état est en constante régression depuis 2016, certains estiment que le Maire de la ville, par ailleurs président de la délégation spéciale et premier citoyen de Bouar, n’est pas prêt de s’investir réellement pour le développement du réseau routier dans sa localité.

À titre d’exemple, l’état de chaussée qui mène à son bureau, plus précisément à la mairie de Bouar, n’est plus praticable ni à pied, ni en cyclomoteur, encore moins en voiture depuis le début de la saison pluvieuse 2019. Et ce n’est qu’une petite partie visible, selon les populations locales, du mauvais état de route dans leur ville.

 

La mairie manque d’initiative

Selon certains observateurs nationaux contactés par CNC, l’administration municipale locale manque d’initiative d’investissement ou de partenariat.

Même si le maire ne doit pas décider seul de l’avenir de sa ville, il pourrait être porteur de plusieurs initiatives nécessaires à son développement. C’est ce que beaucoup reprochent au maire de Bouar de ne pas solliciter de l’aide auprès de la Minusca ou de la société SOGEA-SATOM pour l’entretien, au moins une fois par an, du réseau routier de sa localité.

Par ailleurs, la mairie de Bouar, déjà accusée dans le passé par la population d’avoir détourné en 2018 pour leur usage domestique le don d’une cinquantaine de brouettes du projet London, vient de recevoir à nouveau cette année le même lot pour l’entretien de sa ville. Mais la population, qui n’a plus confiance à leur administration municipale, se demande si ce don n’est pas déjà détourné pour la seconde fois ?

 

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