Déclaration de guerre : Les rebelles répondent au général Zéphirin Mamadou, chef d’État-major des FACA
Bangui, 15 février 2024 (CNC) – Dans un retournement dramatique de la situation, les groupes armés ont répondu avec une hostilité palpable à l’appel au désarmement émis par le chef d’état-major de l’armée nationale, le général Zéphirin Mamadou. Cette riposte marque un changement significatif dans la dynamique du conflit, plongeant le pays dans une incertitude croissante et faisant craindre des jours encore plus sombres. Explorez avec nous les détails de cette réponse explosive, dévoilant des tensions à leur paroxysme et des implications cruciales pour la stabilité du pays.
Au cœur de cette escalade brutale, l’ultimatum au désarmement lancé par le chef d’état-major et la réponse des groupes armés. Ces derniers ont répondu de manière véhémente à l’ultimatum et à l’appel au désarmement émis par le chef d’état-major de forces armées centrafricaines (FACA), le général de corps d’armées Zéphirin Mamadou, un des protégés des mercenaires russes de la société Wagner dans le pays. Cette réponse marque un tournant majeur dans le conflit, révélant des implications profondes pour la sécurité nationale face au refus de Touadera d’ouvrir un dialogue avec eux.
L’importance est de rappeler qu’il y a exactement un an depuis l’incident où les rebelles avaient capturé 21 soldats FACA dans la Vakaga, notamment dans la localité de Gordile. À cette époque, les négociations du CICR avaient abouti à la libération de ces soldats après quelques semaines de détention. Durant cette période, les rebelles avaient montré une certaine retenue envers leurs captifs, assurant leur bien-être en veillant à ce qu’ils soient nourris et traités humainement.
Cependant, avec la récente déclaration de guerre du chef d’état-major de l’armée nationale, le général de corps d’armées Zéphirin Mamadou, une sinistre évolution se profile. Ce dernier avait exigé des chefs rebelles qu’ils déposent leurs armes et reviennent sur le droit chemin, les menaçant de conséquences sévères en cas de refus, à l’exemple de ce qui est arrivé au chef d’État-major du Parti pour le Rassemblement Centrafricain, le général rebelle Mohamed Ali alias B-13, l’abatage. Aussitôt, la réponse des groupes armés à cette demande est claire : une déclaration de guerre sans précédent puisque le général rebelle Mohamed Ali alias B-13 est mort dans un affrontement.
Les rebelles ont explicitement annoncé en outre, la fin de la prise d’otages. “ Désormais, tout soldat FACA capturé, même s’il se rend pacifiquement, risque une exécution immédiate, a définitivement confirmé le général rebelle Issa, un chef militaire du FPRC”, joint au téléphone par la Rédaction du CNC. Cette brutale modification de tactique expose tous les soldats de l’armée nationale à un danger de mort imminent, impliquant l’intention des rebelles d’instaurer un climat de terreur partout dans le pays.
La déclaration des groupes armés indique clairement que leur principal objectif devient désormais l’élimination des soldats FACA. La prise d’otages, telle qu’elle a été pratiquée lors de l’attaque de l’année dernière à Ndiffa, ne sera plus tolérée et applicable à eux. Les soldats qui se rendent en signe de reddition seront confrontés à une issue fatale. Cette décision radicale souligne la volonté des rebelles de recourir à des tactiques plus violentes, plus que les tactiques des mercenaires et donc, sans merci.
La situation est exacerbée par le fait que cette réponse survient exactement un an après la libération des 21 soldats Faca. Cela explique que les groupes armés ont peut-être perçu cette précédente libération comme une faiblesse à ne peut plus appliquer et surtout exploiter dans l’autre sens. La déclaration actuelle indique clairement une volonté accrue d’employer des tactiques plus agressives.
D’après Félix Saïdou, il est plus qu’urgent que les autorités nationales et les organismes internationaux réagissent rapidement pour atténuer cette escalade de violence. Les conséquences de cette déclaration pourraient déstabiliser davantage la région et causer des pertes humaines inutiles, affirme-t-il.
En définitif, la réponse des groupes armés à la déclaration de guerre du chef d’état-major de l’armée nationale, le général Zéphirin Mamadou, marque un changement significatif dans la dynamique du conflit. Le général Zéphirin Mamadou lui-même ne se rend jamais sur le terrain pour remonter les morales de ses hommes mais reste dans son bureau climatisé sur les collines de Gbazabangui pour lancer des ultimatums qu’il ne peut assumer les conséquences. Les détails de cette déclaration laissent entrevoir des jours sombres à venir, nécessitant une action immédiate pour prévenir une catastrophe humanitaire.
Par Alain Nzilo
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