Les épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement des Ecoles catholiques associées de Centrafrique (ECAC) toutes séries confondues ont débuté lundi en Centrafrique où 322 candidats composent dans les cinq centres d’examen à Bangui ainsi que dans les diocèses de Bouar, de Kaga-Bandoro, Bangassou et Berberati, a-t-on constaté à Bangui.
‘’Organisé peu avant par le ministère de l’éducation nationale et sur demande des responsables de l’ECAC, ce baccalauréat de l’enseignement des Ecoles Catholiques Associées de Centrafrique n’est pas différent de celui de l’enseignement général public. C’est un baccalauréat qui en vaut un autre”, a précisé, le directeur de cabinet au ministère de l’Education nationale, Marcelin Kongbowali.
Pour la crédibilité de ce diplôme M. Kongbowali a rassuré les uns et les autres, soulignant que ‘’ceux qui auront ce baccalauréat vont avoir accès à l’Université de Bangui et dans toutes les universités du monde”.
Taxé de perturbateur des examens à tort ou à raison par des Centrafricains, le président de l’Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA), Kévin Yabada, a tenté de recadrer les choses en dépêchant dans ce centre des étudiants pour rassurer les candidats.
‘’Nous sommes obligés de déployer notre équipe de sécurité au Lycée Saint Charles à Lakouanga dans le 2è, l’unique centre de Bangui qui va non seulement identifier et persuader les étudiants mal intentionnés qui veulent perturber les examens mais aussi sécuriser les parages”, a-t-il dit.
Pour Kévin Yabada, les perturbations qu’ont connues les concours d’entrée en classe de sixième, les épreuves du Brevet du Premier Cycle (BPC) sont à placer ‘’sous la manipulation de certains étudiants par des hommes politiques”.
Au Centre d’examen de Bangui où composent 151 candidats venus des Lycées Saint Charles, Lycée Pie XII, Lycée Don Bosco de Damala ainsi que du Séminaire Saint Paul de Bimbo les examens prendront fin le jeudi 31 juillet prochain
APANews