De la Constitution au chaos : comment les faux amis intellectuels de Touadéra, réunis au sein du club think tank, défilent les fesses en l’air

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Dans un pays où la démocratie devrait être un idéal à chérir, un groupe de soi-disant « intellectuels » s’est rassemblé sous la bannière ronflante des « Amis de Faustin Archange Touadéra », un think tank autoproclamé de réflexion, d’analyse et de proposition. Mais ne vous y trompez pas : derrière les titres pompeux et les CV gonflés à l’hélium, ce n’est qu’une bande de profiteurs, de voyous déguisés en costumes d’ambassadeurs et de professeurs, prêts à vendre leur dignité pour une bouchée de pain. Examinons cette farce grotesque et criminelle qui gangrène la République centrafricaine, et au-delà, inspire des craintes sur ce que devient le continent africain sous des régimes dictatoriaux impitoyables.
Une liste de titres bidons pour une crédibilité usurpée
Regardez cette coordination de ces chercher à manger : Pr. Alain Lamessi, ambassadeur et directeur de cabinet ; Pr. Silla Semballa, vice-recteur ; Pr. Michel Koyt, ancien ministre ; et j’en passe. Des « professeurs », des « diplomates », des « géologues »… Mais qui sont vraiment ces gens ? Des assistants à peine sortis d’un master 2 se pavanent avec des titres de professeurs comme on distribue des bonbons dans une cour d’école. En République centrafricaine, devenir professeur semble aussi facile que d’acheter un diplôme au marché noir. Et ambassadeur ? Un simple chef de cabinet se voit affublé de ce titre sans même avoir mis les pieds dans une chancellerie digne de ce nom. Quant à Housseini Hamadou, « collecteur de diamants », on se demande si c’est une blague ou une confession ouverte de pillage des ressources nationales.
Ces individus, qui se drapent dans des qualificatifs ronflants : « géo-stratège », « expert-comptable », « sociologue », ne sont rien d’autre que des opportunistes. Ils sautent de branche en branche, comme des macaques affamés, pour grappiller ce qu’ils peuvent dans les poches d’un régime qui pue la corruption et la trahison. Où sont leurs thèses ? Où sont leurs travaux de recherche ? Où est leur contribution à la société ? Nulle part. Ce ne sont pas des intellectuels, ce sont des rapaces affamées.
Une dictature à la Poutine : criminelle et sans vergogne
Ce qui se passe sous nos yeux dépasse l’entendement. Faustin Archange Touadéra, qui a prêté serment deux fois sur la Constitution du 30 mars 2016, avait juré de respecter la limitation des mandats. Il l’a dit lui-même, dans les médias, face aux journalistes : « Nous consolidons les institutions, je respecterai la loi ». Des mots clairs, sortis de sa propre bouche. Mais aujourd’hui, où en est-on ? Ce président, autrefois perçu comme un homme de parole, s’est laissé encercler par une clique de charognards qui l’encouragent à piétiner ses engagements et à instaurer une dictature du type Corée du nord , inspirée du modèle russe de Poutine : un système où la violence, la répression et la criminalité organisée règnent en maîtres.
Comparée aux dictatures occidentales comme au Cameroun ou au Congo ou encore au Gabon, qui conservent au moins une façade de retenue, cette version importée de Moscou est d’une sauvagerie sans nom. Et qui sont les complices de ce désastre ? Ces « amis », ces prétendus conseillers, des ministres, des diplomates, des magistrats, qui auraient dû guider Touadéra vers le respect de la Constitution. Au lieu de cela, ils ont vendu leur âme pour des privilèges, des postes et des miettes de pouvoir. Ils se goinfrent pendant que le peuple souffre sous le joug d’un régime pourri jusqu’à la moelle.
Des professeurs de pacotille au service d’un régime malade
Quel type de professeur cautionne une telle infamie ? Des professeurs « rapaces », des professeurs « qui tournent les fesses en l’air ». Ces individus n’ont ni la rigueur académique ni l’intégrité morale pour mériter ce titre. Dans quel pays un assistant sans doctorat devient-il professeur du jour au lendemain ? Dans quel pays un collecteur de diamants devient-il trésorier général d’un think tank ? Dans quel pays un géologue sans envergure se mue-t-il en conseiller stratégique à la présidence ? Un pays malade, voilà la réponse. Un pays où les élites, au lieu de protéger la nation, se vautrent dans la fange et se battent pour les restes comme des hyènes.
Et que dire de leur mission autoproclamée ? Réfléchir ? Analyser ? Proposer ? Quelle plaisanterie ! Leur seule réflexion est de savoir comment remplir leurs poches. Leur seule analyse est de calculer combien de temps ils peuvent encore exploiter le peuple avant que tout ne s’effondre. Et leurs propositions ? Soutenir un président qui trahit ses promesses et entraîne le pays dans une spirale de violence et de misère.
Un jugement inéluctable
Tôt ou tard, ces voyous devront rendre des comptes. Comme l’a dit un compatriote, ils seront jugés – par l’histoire, par le peuple, par la justice divine s’il le faut. Ils peuvent se cacher derrière leurs titres bidons et leurs clubs de fanfarons, mais la vérité éclatera. Ces « Amis de Faustin Archange Touadéra » ne sont pas des amis du peuple centrafricain. Ce sont des ennemis, des traîtres, des parasites qui profitent de la dictature pour s’en mettre plein les poches pendant que le pays sombre.
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