Dans les coulisses de la duplicité : Les dessous de l’arrestation des chefs rebelles tchadiens en Centrafrique
Bangui, 26 mai 2023 (CNC) — Dans une série de manœuvres audacieuses et controversées, le Président centrafricain Faustin Archange Touadera a orchestré un scénario ahurissant visant à déstabiliser le Tchad. Après la menace des autorités tchadiennes contre la RCA, les autorités de Bangui ont organisé une prétendue arrestation de chefs rebelles tchadiens, formés et soutenus par les mercenaires de Wagner, et installés en toute complicité par le gouvernement centrafricain sur son territoire. Cette machination politique a jeté une ombre sombre sur les intentions et la sécurité de la région, soulevant des questions troublantes sur les actions du Président Touadera et mettant en danger la vie de milliers de personnes.
Un jeu de dupes :
Tout a commencé lorsque le ministre tchadien de la défense nationale a publiquement menacé d’intervenir militairement jusqu’à Bangui si possible contre les rebelles tchadiens installés et soutenus par le gouvernement centrafricain sur son territoire. Quelques jours plus tard, les autorités militaires de Bangui ont invité les soi-disant chefs rebelles tchadiens à une réunion pour discuter de leur reddition, les menaçant de cesser tout financement et soutien logistique avec eux. Cette manœuvre visait à les préserver d’une possible confrontation meurtrière avec les forces tchadiennes.
De retour dans leur bastion à Lim-Pendé, les prétendus chefs rebelles ont tenu une réunion avec leurs troupes dans la forêt. Cependant, ces dernières étaient mécontentes et qualifiaient les autorités centrafricaines de lâches et de traîtres. La division s’est alors installée au sein des rebelles, entre ceux en faveur de la reddition et ceux prônant la poursuite des hostilités avec l’armée tchadienne. Ce dernier groupe radical était soutenu par le groupe de mercenaires de Wagner, déterminé à affronter le Tchad.
La mascarade de l’arrestation :
24 heures avant l’intervention de l’armée tchadienne sur le territoire centrafricain, l’armée centrafricaine a organisé une mise en scène pour arrêter les chefs rebelles tchadiens. Dans la ville de Bétoko, située à 45 kilomètres de Paoua, les prétendus chefs rebelles ont reçu un appel sur leur téléphone portable les invitant à une réunion avec les autorités préfectorales de Lim-Pendé. Bien conscients de la stratégie, ils se sont néanmoins rendus sur place, sachant parfaitement qu’ils étaient piégés. Ils furent arrêtés et remis aux autorités tchadiennes.
Il est important de noter que ces prétendus chefs rebelles tchadiens n’ont pas été capturés lors d’un affrontement armé. Pendant ce temps, un autre groupe, informé à l’avance, se dirigeait vers le sud du Tchad pour mener une opération dans un village. Les autorités militaires tchadiennes estiment que ces rebelles sont au nombre de près de 5000, mais jusqu’à présent, seule une poignée d’entre eux ont été tués ou arrêtés lors de l’opération militaire sur le territoire centrafricain.
La collusion et la souffrance du peuple :
Des informations circulant abondamment sur les réseaux sociaux laissent entendre que certains rebelles tchadiens se sont vêtus en uniformes des forces armées centrafricaines et combattent même aux côtés des soldats FACA et des militaires tchadiens dans le nord du pays. Cette complicité apparente soulève des questions troublantes quant à l’intégrité et à l’objectif du gouvernement centrafricain dans cette situation.
Ce jeu trouble orchestré par le Président Touadera plonge la région dans une insécurité totale. Même face au massacre perpétré par les rebelles tchadiens à seulement 14 kilomètres de Paoua, les autorités centrafricaines sont restées silencieuses, adoptant un comportement coupable. Le peuple centrafricain est livré à lui-même, sans protection ni soutien de son propre Président, qui semble préférer protéger son régime en faisant alliance avec des criminels du monde entier, au détriment de ses propres concitoyens.
La machination du Président Touadera contre le Tchad a révélé un jeu politique dangereux et troublant, mettant en péril la sécurité de la région. La manipulation des chefs rebelles tchadiens par les autorités centrafricaines et leur complicité avec des groupes de mercenaires étrangers soulèvent des questions cruciales sur l’intégrité et les motivations du gouvernement de Bangui. Tandis que la population centrafricaine continue de souffrir, la responsabilité du Président Touadera dans cette crise grandissante ne peut être ignorée. L’heure est venue pour les dirigeants régionaux et la communauté internationale de prendre des mesures fermes afin de mettre fin à cette spirale de violence et de préserver la paix dans la région.
Par Gisèle MOLOMA
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